• Voici un titre très vandammien, je trouve. Comme promis, voici mon article sur ma soirée de lundi avec la Guadeloupéenne. En fait, elle est montée sur Paris quand je descendais dans mon sud adoré mais on a réussi à se retrouver lundi soir. Elle avait passé le week-end avec Ex Meilleur Ami et toute sa clique, elle en pouvait un peu plus. Superficiels et incultes, selon elle, je ne peux qu'approuver, c'est justement ce qui m'avait fait fuir et ça a l'air de s'être considérablement dégradé.

    En fait, il se passe exactement ce que j'avais prévu : sans moi, Meilleur Ami sombre dans la déchéance. Disons que c'est quelqu'un qui a besoin d'être tout le temps poussé en avant et vu que la Guadeloupéenne va pas bien et est loin et que moi, je suis carrément plus là, il passe son temps à se bourrer la gueule avec ses potes dont autant vous dire que sa recherche d'emploi n'a pas avancée, surtout qu'il s'entête à chercher des postes pour lequel il n'est pas fait genre concepteur/rédacteur alors qu'il a écrit 3 articles dans sa vie, il se dit spécialiste du Japon après avoir écrit un mémoire sur le sujet d'une cinquantaine de pages (à ce niveau là, moi, je suis spécialiste de l'Irlande du Nord), il plante ses entretiens... Quand il a su que j'avais du taf, il l'a eu mauvaise et a dénigré mon taf genre "il est pourri son taf". Ouais mais moi, j'en ai un, en CDI et je m'y plais. Mais la vie est joueuse : lui se retrouve plieur d'enveloppe dans l'entreprise de son père. C'était bien la peine de "cracher" sur mon taf.

    La Guadeloupéenne me raconte qu'elle veut faire une soirée le 18 aout dans le sud, Ex meilleur ami sera là et il lui a clairement dit : "c'est Camille ou moi!". Bon, je rassure la Guadeloupéenne : pas de soucis, je ne peux pas descendre ce week-end là donc je la remercie de son honnêteté mais tout va bien. Hier, je vois Soleil, Future Coloc et la best de cette dernière. Soleil fait deux soirées d'anniversaire, ce soir avec Ex meilleur ami (entre autres), demain avec moi (entre autres aussi) et elle m'explique qu'il lui a demandé de suite si je venais ou pas. Elle lui a dit que non mais comme elle m'a expliqué, c'est plus par rapport à moi qu'à lui. Donc il impose mon absence à chaque soirée, y compris celles d'amis communs.

    Hier soir, toujours, après l'apéro, Soleil nous abandonne, Future Coloc, sa Best et moi allons à notre resto fétiche. A un moment, je vois Future Coloc regarder la porte et blémir, elle m'informe qu'ex Meilleur Ami vient de rentrer. Forcément, ce resto, on y allait souvent tous les deux avant. Il va s'asseoir à l'autre bout de la salle, il m'a vue puisque le serveur lui a proposé la table à côté de nous mais la réciproque n'est pas vraie. Vu comme j'étais placée, Future Coloc ne m'aurait rien dit, je l'aurais pas vu. Et là, je bois du petit lait. Le connaissant, il va ruminer ça trois mois à base de "Elle ose encore venir ici alors que c'est moi qui ai découvert ce resto (c pas le cas)??". Je lui ai accidentellement gâché la soirée alors que moi, j'ai vite zappé et j'ai passé un très bon moment avec mes deux comparses.

    Moralité : plus tu essaies de virer quelqu'un de ta vie, plus tu as des chances de tomber dessus. Et franchement, c'est méchant, mais la situation d'hier m'a bien fait rire.

    Sinon, parlons de la Guadeloupéenne. Elle a pas mal de soucis personnels, elle ne se plaît plus du tout sur son île et glisse dans la dépressions. "Les îles, c'est bien en vacances mais pour y vivre... t'as vite fait le tour!". Là, elle essaie de trouver quelqu'un pour se pacser ou envisage de monter un dossier médical pour dépression pour se faire rapatrier. De façon totalement égoïste, c'est clair que j'aimerais trop qu'elle revienne en métropole, ce serait beaucoup plus simple pour la voir. Mais franchement, la Guadeloupéenne, c'est pas du genre malade imaginaire donc si elle dit qu'elle va pas bien... C'est qu'elle ne va vraiment pas bien. Et ça, ça me navre plus que tout. 

    3 commentaires
  • Avant de vous parler de mes vacances et de ma soirée d'hier avec la Guadeloupéenne de passage sur Paris, je vais vous parler d'un truc qui m'est arrivé aujourd'hui et qui m'a troublée.

    Je vous fais le topo. Dans la série Camille attire les tarés, j'en avais un beau, l'Erotomane. Le mec était fou amoureux de moi sans jamais m'avoir vu, il m'envoyait des mails un coup enflammés, un coup délirants, un coup agressifs et ce depuis un an et demi. Il m'avait trouvée sur le net et pensait au départ que j'étais son ex puis a fait une fixette sur moi. Mais pas que, il a fait chier au moins une autre fille comme ça et je pense qu'il y en a eu d'autres. Là, son dernier coup a été de créer une adresse mail quasi identique à la mienne avec mon nom et tout donc là, j'ai pété les plombs, il était temps d'agir.

    Avant d'entrer dans le cycle infernal de la justice (j'ai pas que ça à faire), j'avais une carte dans ma manche : je connaissais le numéro de ses parents. Oui, ses tous premiers mails, il me les écrivait d'une adresse reliée à un site perso donc il m'a suffi de trouver le propriétaire du site et hop, me voici en possession des coordonnées de ses géniteurs chez qui il vit.

    A midi, je file du boulot et je me planque dans une cabine téléphonique, des fois que ce soit lui qui réponde, qu'il percute et que le numéro s'affiche. Un an et demi d'harcèlement, ça vous rend parano. Le téléphone sonne, je stresse. On décroche, voix de femme, c'est pas lui. C'est parti. Je lui demande si elle est bien sa mère, elle confirme et là, je lui déballe toute l'histoire, le harcèlement, l'usurpation d'identité,l'usure des nerfs. Elle est catastrophée et m'explique qu'il a de gros problèmes, qu'il est suivi... Elle est aussi désolée pour moi que je ne le suis pour elle, elle me promet qu'elle va agir. Je lui laisse mes coordonnées.

    Je raccroche et je repars, je ne suis pas très bien. Comble du comble, c'est moi qui culpabilise. Je pense à cette femme charmante, surtout vues les circonstances, je pense à ce qu'elle doit ressentir, au coup de massue que je viens de lui asséner. Elle m'a remerciée de l'avoir prévenue, qu'il faudrait qu'ils en parlent au psy de l'Erotomane, mais quand même, je culpabilise. Et je suis en colère contre lui : tout ça, c'est sa faute, pas la mienne. Mais ces pauvres parents, ils ont l'air vraiment de gens biens, ils ont dû vraiment tomber des nues, même s'ils savent que leur fils a des soucis. Jouer la porteuse de mauvaises nouvelles, c'est vraiment pas mon truc.

    Résultat : perdue dans mes pensées, je marche...Et me paume. Au bout de 45 minutes, me rendant compte que je suis loin de mon taf, mais vraiment, je finis par prendre un métro. 8 stations et un changement plus tard, me revoilà dans mon quartier. Au moins, marcher m'aura fait du bien.

    Allez, demain, promis, je vais faire un article méchamment jouissif.

    6 commentaires
  • Hé non, je suis pas morte, juste un peu débordée et en plus,j'ai été malade tout le week-end. Bon, je vous prépare un article fleuve très rapidement pour savoir où j'en suis dans mon taf, mes amours (enfin, terme exagéré)...

    En attendant, petit article léger.

    Vendredi dernier, j'ai fait une soirée fille avec Soleil et Future coloc. Entre dégustation de cuisine maison (même moi j'ai cuisiné, si, si, si! Du pain perdu. Ok, j'ai pas pris trop de risque mais quand même). Au menu "faisons nous velles", à base de masque de beauté et compagnie. Entre autres activités, on a eu l'idée de me teindre les cheveux. Oui, me teindre les cheveux. Comme une excentrique que je suis, je prends une couleur châtain. Sauf qu'il y a la théorie (la couleur marquée sur la boîte) et la pratique (celle que j'aurai effectivement sur la tête).

    C'est parti pour l'atelier coiffure. Soleil me peigne, Future coloc m'étale la couleur, on rigole bien. C'est très sombre mais pas de panique, faut voir le résultat une fois rincé et séché. On papote tandis que ça sèche et c'est l'heure de rincer. Donc je rince, je me lave les cheveux, je sors de la cabine. Ca reste très foncé. Je sèche. Ok, c'est brun à reflet violets. Je sais pas comment c'est possible mais me voilà prune. Bon, ben, je vais assumer.

    Une fois habituée, je me demande si ma vie de brune allait changer, si j'allais me faire plus draguer ou autre. Non. Si ce n'est que meeticboy m'a dit que c'était joli et que ça fait ressortir mes yeux, hihihi ! Le cycliste était en vacances donc il s'est pas prononcé sur la question. Mais bon, je me déplais pas en brune !


    votre commentaire
  •  Ok, mon titre est totalement pourri mais ce week-end, je suis allée en Belgique alors voilà. Future coloc devait aller voir son ex belle mère et je me suis un peu incrustée dans le voyage parce que j'étais jamais allée en Belgique et même si on est restées à quelques kilomètres de la frontière, c'est pour le style. Super journée, on se marre bien, son ex belle mère est très gentille, très accueillante, elle nous fait une omelette et tout en cassant du sucre sur le dos de son fils. Qui a été minable avec Future Coloc donc bien fait pour lui.

    Dimanche, on a lézardé au soleil au parc de Bercy, c'était bon, c'était beau, c'était super relaxant. On veut vivre là. Mais on est pas sûres que les apparts aux abords du parc soient dans nos prix. Pfffff, c'est dur de pas être Paris Hilton, quand même !

    Puis ce matin, retour au taf et ça commence : souci à la gare, souci de RER, souci de métro, j'ai mis 1h30 pour arriver au lieu de 40 mn. Heureusement, ils ne sont pas du tout à cheval sur les horaires ici parce que l'excuse du train, je sais pas si c'est crédible à force (alors que j'ai vraiment des soucis de train en plus, bouhouhou!). Evidemment, je n'ai pas su pourquoi, je me demande même pourquoi j'ose encore espérer que la SNCF nous expliquera pourquoi le train passe devant nous sans s'arrêter.

    Bon, bref, du coup, je suis arrivée au boulot énervée. Mauvaise journée, des gens me cherchent sans raison et ça m'agace, je préfère ne plus leur répondre, ça occuperait leur prochain trimestre, ce serait leur faire trop d'honneur. Je préfère me marrer avec les mails de ma Future coloc préférée, celle qui est blonde inside mais que je l'aime quand même et de Soleil et du Comique (qui récupère bien, j'en suis ravie).

    Bon, allez, je file du taf, faut que je rame, ce soir!

    5 commentaires
  • Il y a des jours où je me dis que j'ai dû rater un train et même deux tant je ne comprends pas la réaction des gens. Non, je parle pas du joueur d'échecs, lui, je sais que je le comprendrais jamais (ok, je fais pas d'efforts pour mais bon). Hier soir, je discute sur MSN avec Future Coloc, comme tous les soirs quand elle nous met en conversation à 3 avec une autre fille très sympa mais je sais pas encore comment la surnommer, je la connais pas assez. Cette fille a la particularité d'avoir été jetée hors du groupe de mes anciens "amis" (Ex-meilleur ami, connasse de F. et d'autres que j'ai fréquenté mais que j'ai fini par quitter tant ils étaient malsains). Quand Future coloc va se coucher, je lui explique un peu pourquoi je suis la "méchante pas belle de service".

    Et là, elle me demande : "au fait, c'est de toi don ex Meilleur Ami parle sur son blog en disant que s'il la croise, il lui pète la gueule?". Heu ? Apparemment, il a dit ça récemment donc je lui réponds que non puisqu'on s'est pas vus depuis 6 mois. Elle me file le lien et, ah, si, c'est moi ! Que je suis une sale conne qui lui crache à la gueule alors que j'étais bien contente de le trouver quand je voulais sortir et me bourrer la gueule. Ok ! En fait, récemment, j'ai expliqué à pas mal de gens que je me sentais mieux dans ma vie depuis que j'étais plus raisonnable, moins "buvons pour oublier que je passe la soirée avec des abruti(e)s à qui j'ai rien à dire, histoire de noyer mon ennui", que je m'étais trop laissée entraîner par le passé. Et lui, dans son égocentrisme forcené, il a compris que je disais "tout ça, c'est la faute à Ex meilleur ami qui m'a pervertie". Je suis assez grande pour dire que c'est MOI qui ai déconné, MOI qui n'est pas su dire non quand je savais que le verre que je buvais était le verre de trop. J'assume tout ce que j'ai fait, je ne rejette la faute sur personne.

    Sur le coup, j'avoue que ça m'a gonflée car il oublie que sans moi, il ne serait rien. Sans moi, il n'aurait pas tenté la maîtrise de science po, sans mes cours, il ne l'aurait jamais eue, sans mes relectures de ses mémoires, CV, lettres de motivation, il aurait envoyé des trucs bourrés de fautes. Sans moi, il ne serait jamais venu à Paris. Sans moi, il n'aurait jamais rencontré ses si précieux amis.

    Mais allais-je réagir ? Non. D'abord parce que sans la demoiselle, je n'aurais jamais su que cet article existait et qu'au fond, je sais très bien que de nous deux, c'est lui qui est malheureux. Il essaie de convaincre son monde qu'il est très heureux en se bourrant la gueule et se droguant de temps en temps mais je me demande qui peut bien le croire. Qu'un jour, il se réveillera en se rendant compte que sa vie est un beau gâchis et là, il regrettera de m'avoir perdu. Mais moi, je ne serai plus là.

    Je l'ai pardonné y a 5 ans quand il ne m'a même pas appelé après le décès de ma tante dont il était au courant, qu'il m'a laissée me sortir seule de cette histoire. Mais cette fois, c'est bel et bien terminé. Et de mon côté, c'est franchement sans regret.

    2 commentaires


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique