Bon, hier soir, il m'est arrivé une sale histoire, j'ai vraiment eu la trouille et je me dis maintenant que j'aurais dû appeler les flics.

 

Pourtant la soirée avait été calme, j'étais restée à la maison à regarder Lost puis j'ai écrit, j'ai mangé du raisin, des figues et du fromage (pas dans cet ordre là), bref, une soirée toute cool. A un moment, je décide d'aller me coucher. Avant, je précise que j'habite au rez de chaussée côté rue et que j'avais laissé les volets à peine entrouverts car j'aime bien avoir de la lumière quand je me réveille le matin.

 

Je passe à la salle de bain, je me lave puis je vais me coucher, nue, comme d'habitude. J'ai pris un magazine et un bouquin pour lire un peu. Je lis donc mon magazine, tournant le dos à la fenêtre. Soudain, j'entends un sifflement dehors. Je réagis pas, pensant que c'est un oiseau puis ça recommence. Je me retourne vers la fenêtre, tendant l'oreille, j'entends plus rien. On dirait un oiseau tombé du nid... Je retourne à mon magazine, j'entends des bruits un peu bizarres dehors, je commence à me sentir très mal à l'aise donc je m'enroule dans les draps et éteins la lumière, l'oreille aux aguets.

 

Et là, j'entends une voix de mec : "je lèche ta chatte". Mon coeur se met à battre la chamade, je bouge plus. Je me dis que j'ai dû rêver...  Je lève la tête pour voir si je vois quelque chose dehors mais je vois rien (mais j'ai pas mes lunettes, aussi). Et là, je l'entends clairement : "je lèche ta chatte". Donc, là, seul réflexe : "Tu dégages où j'appelle les flics!". Là, il me semble que le mec part mais je suis pas bien du tout donc je me glisse dans la salle de bain pour m'habiller et, une fois parée, je ferme les volets et la fenêtre : maintenant, on ne verra plus rien.

 

Autant vous dire que j'ai pas dormi ou presque, le moindre bruit me faisant sursauter. J'ai hésité à appeler les flics pendant quelques temps mais je savais pas si le mec était encore là et de toute façon, je l'ai pas vu donc même s'ils l'arrêtaient, ils n'auraient rien contre lui.

 

Bref, je me sens vraiment violée dans mon intimité. Ce n'est pas tant que le fait qu'un mec m'ait vue nue qui me dérange (enfin, ça me réjouit pas des masses non plus, ne me voient nue que ceux que j'ai invité dans mon lit) mais que quelqu'un m'ait vu chez moi, par ma fenêtre... Maintenant, j'arrête pas de regarder dehors si personne ne m'observe, je suis plus à l'aise. Ca finira par passer. Déjà, lundi, je vais acheter des canisses pour empêcher quiconque de me voir de la rue à moins de mesurer 2m50. Mais je commence à en avoir assez d'attirer tous les pervers de la Terre, ceux qui vous tripotent dans le métro ou vous regardent chez vous alors que vous ne demandez rien à personne.  

En ce moment, j'ai pas envie de sortir. Enfin si, mais pour des soirées au calme à discuter, à rigoler. J'en pète un peu des soirées où il faut boire pour être dans le coup, d'aller en boîte parce que sinon, on s'amuse pas et tout ça... Je crois que les événements des derniers jours m'ont profondément dégoûtée de cette vie nocturne et superficielle. J'ai envie de passer ma soirée dans le bain à lire un bouquin et à boire peut-être un verre de vin histoire de me la raconter mais je peux le faire sans alcool, aussi.

 

Je suis à une période importante de ma vie, je deviens adulte, de façon définitive, et j'ai envie de redéfinir mes priorités, m'amuser de façon différente (et moins onéreuse). Les gueules de bois tous les dimanche, je ne trouve plus ça très excitant. Vomir mes tripes non plus. A 26 ans, il est plus que temps d'arrêter de déconner. Si je veux réussir ma vie, je dois m'en donner les moyens et quand je me retrouve dans les toilettes d'une boîte à vomir, j'avoue que l'image que j'ai de moi n'est pas des plus positives (curieux, hein?).

 

Lundi, j'irai m'inscrire à la fac. Vu que je dois un peu renouveler mes amitiés (mais pas entièrement, hein, je garde la base), autant trouver des gens qui ont des tas de choses à dire!  

J'ai un objet magique dans mon sac, un briquet. Lundi, j'ai croisé la route d'un jeune homme qui me l'a offert car je n'avais pas de feu, un mec très séduisant à qui j'aurais bien donné quelques enfants (au moins) mais n'ayant pas osé/pensé lui filer mes coordonnées, il ne restera pour moi qu'un fantasme éphémère (sauf grosse surprise mais je ne vis pas dans un film).

[Bon, là, je suis super vénère car j'avais écrit un gros article qui a été perdu suite à une déconnexion intempestive, fuck!!]

 

Hier soir, tard, j'attends le dernier train sur le quai de St Lazare. Et comme toute fumeuse qui se respecte, je décide de fumer une cigarette. Je sors donc mon briquet du sac et comme une maladroite que je suis, je le fais tomber par terre (ah, ma relique de l'homme parfait!!). Là, une petite nana le ramasse et me le rend et comme elle me demande une clope, j'ai pas le coeur de refuser. Après tout, elle m'a ramassé mon briquet, j'allais pas faire ma garce. Et là, une grande amitié est née sur le quai pas humide de la gare. En effet, on a dû papoter une bonne demi-heure, et tu fais quoi, et tu viens d'où... Bref, mon briquet est magique, il me fait rencontrer des gens, deux en une semaine! J'ai laissé mon mail à la nana, j'espère qu'elle me contactera.

 

Cette petite historiette m'a fait du bien, ça m'a mise de bonne humeur. Alors que je fais un ménage assez violent dans mon entourage (déjà deux mortes), je me rends compte qu'il existe encore des gens sympas non névrosés. Je croi que c'est une espèce de signe (ouais, j'aime voir des signes, moi) que la vie n'est pas si mal que ça et que c'est pas la peine de se prendre la tête avec des gens qui ne le méritent pas. En plus, j'en parlais avec Marine hier soir (victime collatérale du drame d'hier), c'est pas plus mal que je change de blog, l'autre était trop marqué par Le Marseillais (un ex qui m'a fait beaucoup pleurer). En gros, changer de blog, c'est faire ma mue, c'est partir vers autre chose. Comme par exemple le motard, plus qu'une semaine avant notre week-end! Je l'ai eu au tel ce matin, sa voix, mmmmmmmm!!

Bienvenu aux nouveaux lecteurs, re bonjour aux anciens.

Cet article marque un nouveau départ, me voici contrainte de me présenter à nouveau. Je suis donc Camille, née il y a de ça 26 ans en province et vivant maintenant sur Paname. Une fille qui n'a rien de plus ou de moins qu'une autre. Une fille qui aime bien écrire sur son blog ce qu'il lui passe par la tête sans devoir ménager les susceptibilités.

 

Et c'est là où il y a eu soucis. Dans la première version, quelques personnes me connaissant me lisaient dont un ex petit ami, un futur amant, deux amies et un meilleur ami. Bref, une poignée seulement de gens me connaissant, ce qui me permettait de me lâcher et de vider un peu mon sac. Or j'ai appris que dans cette poignée s'était glissé une autre personne que je n'avais pas conviée. Elle savait que j'avais un blog mais je lui en avais pas donné l'adresse. Elle le lit en cachette, sans s'être jamais manifestée, poussant l'audace à me demander début août si j'avais toujours le dit blog. Or hier, j'ai appris par une amie qu'elle avait tenté de séduire mon ex alors qu'elle avait juré que jamais elle ne ferait une telle chose. Ayant écrit un article sur le sujet, elle réagit sur son propre blog de façon plus que sybilline expliquant qu'elle en avait plus que marre qu'on la prenne pour la garce de service et compagnie. Comme j'ai un peu de mal à croire au hasard, j'ai supposé qu'elle lisait mon blog, d'où mon changement d'adresse.

 

Alors j'ai pensé un temps à coller mes archives ici mais dans ce cas-là, google ne serait pas mon ami, autant filer la nouvelle adresse sur l'ancien blog, ça ira plus vite. Donc pour ceux qui prennent le train en route, je vous expliquerai tout. Pour les autres, il risque d'y avoir des redites, désolée. Mais bon, deux fois que je constate que la demoiselle me prend pour une crétine en même pas 24h, c'est too much pour moi.

Enfin, bref, Camille is not dead, je suis toujours là !  

 

C'est chiant de constater que des personnes lisent votre blog alors que vous n'en avez pas envie donc je déménage et m'installe ici. Désolée pour le dérangement!