• Dans la série "ma vie est pire qu'un téléfilm", suite (et je l'espère fin) de mon histoire avec l'Erotomane. Nous en étions restés à "j'ai appelé ses parents". Depuis, il a un peu pété les plombs, commençant à divulguer des infos persos sur moi sur le net. Mais le pire était à venir. Vendredi, un ami me prévient : il y a quelque chose de bizarre sur le blog de l'Erotomane. Et pour cause : il a publié une photo de moi sur une pierre tombale avec comme date de mort "soon". Je vois ça au boulot, je suis au bord de la crise de nerfs. Je n'ai jamais vu ce mec, je ne lui ai jamais rien fait, comment on peut en arriver là ? C'est trop dément.

    Du coup, je décide d'attaquer en justice parce là, y en a marre. En sortant du boulot, je vais direct au commissariat. J'ai mis ma capture d'écran sur clé USB mais ils les lisent pas au commissariat (hum) donc je ne peux que poser une main courante, ce qui est mieux que rien. Je suis priée d'aller au commissariat (pas forcément le même) le lendemain avec tout le dossier imprimé, les mails, la tombe et tout.

    Le lendemain, cybercafé vu que, souvenons nous ensemble, j'ai plus le net. Depuis, il en a rajouté une couche, mettant des armes blanches et une tombe sur son blog. Tout va bien. Donc je récupère ça, les mails et tout et je m'en vais au commissariat juste à côté du cybercafé. Là, la nana m'explique que non, je peux pas porter plainte car il n'y a pas réelles menaces, il a pas dit "je veux te tuer", texto. Bon, forcément, je m'énerve. Mettre ma photo sur une pierre tombale, je trouve pas ça très rassurant comme comportement. La flic me dit qu'à son avis, je risque rien mais m'invite à déposer une main courante au commissariat à côté de mon domicile ET à côté de mon travail au cas où... Ouais, super, heureusement que je risque rien.

    Je repars dans mon bled, direct au commissariat et là, je tombe sur un flic trop gentil qui prend ma plainte. Il est halluciné par ma plainte (je le comprends, j'ai beau voir cette histoire, j'y crois même pas). Au bout d'une heure et d'un procès verbal de trois pages, c'est fini, ouf. Je me sens soulagée et rassurée.

    Mais je suis en colère, vraiment. Je n'ai jamais rien fait pour mériter ça. Je suis quelqu'un d'honnête et droit, j'essaie de pas foutre la merde ni rien et un taré me prend pour cible. Même si ses menaces ne sont que du vent, voir sa photo sur une tombe, faut le vivre. Avoir tous mes amis et ma soeur qui m'appellent durant le week-end pour voir si je suis toujours en vie aussi. Ca m'a foutu les boules que mes amis soient aussi inquiets pour moi, qu'on en soit tous à ce point là.

    Maintenant, j'espère qu'il va être enfermé pour de bon. Enfin, j'aurai la paix.

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  • En ce moment, je m'épate par ma bêtise, mon étourderie et mes gaffes. Déjà, que je vous raconte mon retour sur Paris, ce fut épique. Dimanche soir, après une heure d'attente et un taxi qui me refuse à cause de Peluche, j'arrive enfin à rentrer chez moi, à 1h30, tout va bien. En arrivant, je constate qu'il n'y a plus d'électricité car le génie qui a conçu mon appart a trouvé très intelligent de mettre le disjoncteur derrière la porte donc si je l'ouvre trop grand, je coupe l'électricité. La question était : l'ai-je coupé à mon départ ou à mon arrivée. Faisons le test ultime, ouvrons le congélateur. La vache, ça sent la marée! Bon, ok, ça fait une semaine. Je me déteste. Et je déteste aussi les travaux dans ma rue et les marteaux piqueurs dès 8h15, ça me réveiiiiiiiiiiille !

    Mais hier, j'ai dépassé ça, j'ai atteint le stade ultime du boulet genre filez moi une pelle pour que je m'enterre vivante. Hier matin, arrivée à 10h à l'agence, je suis la première, ce qui veut dire que je dois déconnecter l'alarme. Je rentre et tape mon code : 5217 (c'est pas ça en vrai). Evidemment, c'est pas le bon code et l'alarme se met à sonner. Bonjour le truc, j'ai réveillé tout le quartier. Je vais vite repêcher mon code sur la feuille : 5237. Oh, j'y étais presque.

    Hier, toujours, mais le soir, je pars en dernier avec sous-chef qui me propose de m'avancer en voiture donc il me laisse mettre l'alarme et j'y vais gaiement 3257. Trois fois. Trois fois le mauvais code. Donc je déclenche l'alarme. On appelle le pc sécurité en catastrophe car on arrive pas à l'arrêter (le quartier m'adore). Sous-chef est amusé mais me demande pourquoi j'ai insisté, mais moi je savais pas que ça sonnait au bout de 3 faux codes (surtout pour mettre l'alarme, pour l'enlever, je comprendrais) et puis j'ai une mémoire photographique et j'ai toujours mélangé les 3 et les 5. Bon, l'homme de ménage arrivant, on laisse tomber l'alarme. Mais je me suis sentie très con. Très très con. Et à l'heure où j'écris cet article, je me rends compte qu'en fait, je sais plus mon code. Bouleeeeeeeeeeeeeet ! Heureusement que l'homme de ménage nous a donné le sien, je vais m'en servir parce que celui, il me plaît et je le retiens !

    Bon, sinon, le taré continue ses manigances, il balance des infos sur moi sur son blog, la plateforme où il est hébergé ne fait rien pour l'en empêcher alors que ça fait une semaine que ça dure. Je commence à être vraiment très énervée!!

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  • Voici un titre très vandammien, je trouve. Comme promis, voici mon article sur ma soirée de lundi avec la Guadeloupéenne. En fait, elle est montée sur Paris quand je descendais dans mon sud adoré mais on a réussi à se retrouver lundi soir. Elle avait passé le week-end avec Ex Meilleur Ami et toute sa clique, elle en pouvait un peu plus. Superficiels et incultes, selon elle, je ne peux qu'approuver, c'est justement ce qui m'avait fait fuir et ça a l'air de s'être considérablement dégradé.

    En fait, il se passe exactement ce que j'avais prévu : sans moi, Meilleur Ami sombre dans la déchéance. Disons que c'est quelqu'un qui a besoin d'être tout le temps poussé en avant et vu que la Guadeloupéenne va pas bien et est loin et que moi, je suis carrément plus là, il passe son temps à se bourrer la gueule avec ses potes dont autant vous dire que sa recherche d'emploi n'a pas avancée, surtout qu'il s'entête à chercher des postes pour lequel il n'est pas fait genre concepteur/rédacteur alors qu'il a écrit 3 articles dans sa vie, il se dit spécialiste du Japon après avoir écrit un mémoire sur le sujet d'une cinquantaine de pages (à ce niveau là, moi, je suis spécialiste de l'Irlande du Nord), il plante ses entretiens... Quand il a su que j'avais du taf, il l'a eu mauvaise et a dénigré mon taf genre "il est pourri son taf". Ouais mais moi, j'en ai un, en CDI et je m'y plais. Mais la vie est joueuse : lui se retrouve plieur d'enveloppe dans l'entreprise de son père. C'était bien la peine de "cracher" sur mon taf.

    La Guadeloupéenne me raconte qu'elle veut faire une soirée le 18 aout dans le sud, Ex meilleur ami sera là et il lui a clairement dit : "c'est Camille ou moi!". Bon, je rassure la Guadeloupéenne : pas de soucis, je ne peux pas descendre ce week-end là donc je la remercie de son honnêteté mais tout va bien. Hier, je vois Soleil, Future Coloc et la best de cette dernière. Soleil fait deux soirées d'anniversaire, ce soir avec Ex meilleur ami (entre autres), demain avec moi (entre autres aussi) et elle m'explique qu'il lui a demandé de suite si je venais ou pas. Elle lui a dit que non mais comme elle m'a expliqué, c'est plus par rapport à moi qu'à lui. Donc il impose mon absence à chaque soirée, y compris celles d'amis communs.

    Hier soir, toujours, après l'apéro, Soleil nous abandonne, Future Coloc, sa Best et moi allons à notre resto fétiche. A un moment, je vois Future Coloc regarder la porte et blémir, elle m'informe qu'ex Meilleur Ami vient de rentrer. Forcément, ce resto, on y allait souvent tous les deux avant. Il va s'asseoir à l'autre bout de la salle, il m'a vue puisque le serveur lui a proposé la table à côté de nous mais la réciproque n'est pas vraie. Vu comme j'étais placée, Future Coloc ne m'aurait rien dit, je l'aurais pas vu. Et là, je bois du petit lait. Le connaissant, il va ruminer ça trois mois à base de "Elle ose encore venir ici alors que c'est moi qui ai découvert ce resto (c pas le cas)??". Je lui ai accidentellement gâché la soirée alors que moi, j'ai vite zappé et j'ai passé un très bon moment avec mes deux comparses.

    Moralité : plus tu essaies de virer quelqu'un de ta vie, plus tu as des chances de tomber dessus. Et franchement, c'est méchant, mais la situation d'hier m'a bien fait rire.

    Sinon, parlons de la Guadeloupéenne. Elle a pas mal de soucis personnels, elle ne se plaît plus du tout sur son île et glisse dans la dépressions. "Les îles, c'est bien en vacances mais pour y vivre... t'as vite fait le tour!". Là, elle essaie de trouver quelqu'un pour se pacser ou envisage de monter un dossier médical pour dépression pour se faire rapatrier. De façon totalement égoïste, c'est clair que j'aimerais trop qu'elle revienne en métropole, ce serait beaucoup plus simple pour la voir. Mais franchement, la Guadeloupéenne, c'est pas du genre malade imaginaire donc si elle dit qu'elle va pas bien... C'est qu'elle ne va vraiment pas bien. Et ça, ça me navre plus que tout. 

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  • Avant de vous parler de mes vacances et de ma soirée d'hier avec la Guadeloupéenne de passage sur Paris, je vais vous parler d'un truc qui m'est arrivé aujourd'hui et qui m'a troublée.

    Je vous fais le topo. Dans la série Camille attire les tarés, j'en avais un beau, l'Erotomane. Le mec était fou amoureux de moi sans jamais m'avoir vu, il m'envoyait des mails un coup enflammés, un coup délirants, un coup agressifs et ce depuis un an et demi. Il m'avait trouvée sur le net et pensait au départ que j'étais son ex puis a fait une fixette sur moi. Mais pas que, il a fait chier au moins une autre fille comme ça et je pense qu'il y en a eu d'autres. Là, son dernier coup a été de créer une adresse mail quasi identique à la mienne avec mon nom et tout donc là, j'ai pété les plombs, il était temps d'agir.

    Avant d'entrer dans le cycle infernal de la justice (j'ai pas que ça à faire), j'avais une carte dans ma manche : je connaissais le numéro de ses parents. Oui, ses tous premiers mails, il me les écrivait d'une adresse reliée à un site perso donc il m'a suffi de trouver le propriétaire du site et hop, me voici en possession des coordonnées de ses géniteurs chez qui il vit.

    A midi, je file du boulot et je me planque dans une cabine téléphonique, des fois que ce soit lui qui réponde, qu'il percute et que le numéro s'affiche. Un an et demi d'harcèlement, ça vous rend parano. Le téléphone sonne, je stresse. On décroche, voix de femme, c'est pas lui. C'est parti. Je lui demande si elle est bien sa mère, elle confirme et là, je lui déballe toute l'histoire, le harcèlement, l'usurpation d'identité,l'usure des nerfs. Elle est catastrophée et m'explique qu'il a de gros problèmes, qu'il est suivi... Elle est aussi désolée pour moi que je ne le suis pour elle, elle me promet qu'elle va agir. Je lui laisse mes coordonnées.

    Je raccroche et je repars, je ne suis pas très bien. Comble du comble, c'est moi qui culpabilise. Je pense à cette femme charmante, surtout vues les circonstances, je pense à ce qu'elle doit ressentir, au coup de massue que je viens de lui asséner. Elle m'a remerciée de l'avoir prévenue, qu'il faudrait qu'ils en parlent au psy de l'Erotomane, mais quand même, je culpabilise. Et je suis en colère contre lui : tout ça, c'est sa faute, pas la mienne. Mais ces pauvres parents, ils ont l'air vraiment de gens biens, ils ont dû vraiment tomber des nues, même s'ils savent que leur fils a des soucis. Jouer la porteuse de mauvaises nouvelles, c'est vraiment pas mon truc.

    Résultat : perdue dans mes pensées, je marche...Et me paume. Au bout de 45 minutes, me rendant compte que je suis loin de mon taf, mais vraiment, je finis par prendre un métro. 8 stations et un changement plus tard, me revoilà dans mon quartier. Au moins, marcher m'aura fait du bien.

    Allez, demain, promis, je vais faire un article méchamment jouissif.

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  • Et me voilà de retour de vacances ! Plein de trucs à raconter, j'aurais dû le faire dans la semaine mais j'avoue avoir eu une grosse flemme. En attendant le récit de mes vacances et de mon retour bien catasfrotique à Paris, voici déjà un petit rêve que j'ai fait samedi matin ou dimanche, je sais plus mais c'est pas ça le plus important.

    Dans mon rêve, j'étais dans un ciné genre arts et essais je ne sais trop où, sans doute pas loin de là où vivent mes parents. A la sortie d'un film, je croise George Clooney, Brad Pitt, Jennifer Aniston et Nelson Mandela, entre autres. Là, je saisis : c'est une soirée spécial sosies avec la projection d'un film en première mondiale. Oui parce que dans mon rêve, il est mort Nelson Mandela et quand son sosie se fait passer pour lui, je lui réponds qu'il est mort et que je marche pas. Ma maman doit venir me chercher mais je ne résiste pas à l'envie de me glisser dans la salle, je m'assois par terre entre George sosie et une nana albinos. C'est un peu la folie dans la salle, plein de gens font le show, certains sont déguisés en personnage de films. Je tape la discute avec l'albinos (censée être un personnage de film d'horreur) et George. De temps en temps, je vérifie que ma mère m'appelle pas mais là, je me connecte par télépathie pour elle, je la vois partir en panique de la maison, elle avait pas vu l'heure. Parfait, j'ai le temps.

    L'albinos s'en va et je commence à draguer George, qu'il est vraiment très très beau, je le regarde avec mes yeux plein de désirs et tout puis je la joue psychologue genre "ohlala, ce doit être dur pour toi quand même, toutes les filles ne doivent vouloir sortir avec toi parce que t'es le sosie de George". Et hop, je l'emballe donc il me fait un bisou très torride mais là, il stoppe genre "non mais attends, ça va trop vite" et là, je sors un splendide "oh, ça va, on n'a pas couché ensemble non plus!". Pile le truc qu'il fallait dire, il s'écrit un "ça, c'est délicat" et il se casse. Là arrive une nana déguisée en Leeloo du 5e Elément, fin du film, fin du rêve.

    Mais j'ai quand même roulé une pelle au sosie de George, na !

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