En ce moment, ma vie est un joyeux bordel et j'ai comme un besoin vital d'aller frapper quelque chose genre un punchin ball, ça me ferait du bien. Oui, je vais encore râler, pardon. Mais il y a des fois où ça fait du bien. Notons quand même que j'ai pas refumé, malgré les crises d'énervement que je me tape en ce moment. J'ai installé sur mon ordi un petit logiciel qui me permet de calculer combien j'ai économisé, un compteur, qui me dit combien de temps de ma vie j'ai gagné. Ca tient du gadget mais quand je vois que j'ai économisé 67 euros, gagné 2 jours de ma vie et que j'ai arrêté de fumer depuis 18 jours, ça fait un peu chier de reprendre. Surtout que là, j'en fumerais une, ça m'arracherait grave les poumons. Mais c'est pas le sujet de l'article.

 

Râlons, donc, discipline où j'excelle. Hier, j'étais donc pas des plus joyeuses, même si j'ai relativisé pour cette histoire avec l'autre. Maintenant, je l'oublie, je l'efface de ma vie. De nous deux, ce sera bien lui le plus malheureux mais je n'irai pas le plaindre. Avec toutes les horreurs qu'il m'a balancées à la gueule, je pense que je ne le pardonnerai jamais. Qu'il se débatte tout seul dans sa merde, tant pis pour lui. De toute façon, il a toujours eu plus besoin de moi que moi de lui. Moi, j'ai mes amis, d'autres m'ont m'ont envoyé un gentil message, hier, comme le Motard ou même le Parisien. Mais bon, j'étais quand même un peu de mauvais poil. Et là, alors que je faisais la queue pour attendre un taxi à la gare, téléphone qui sonne. Je reconnais le numéro, c'est un gars qui m'a proposé de faire passer mon CV à une entreprise pour faire de moi une télévendeuse. C'est pas du tout le rêve de ma vie, soyons honnête, mais il y avait une possibilité que, peut-être, à longue échéance, j'intègre l'équipe communication. La semaine dernière, il a corrigé ma lettre de motivation pour que je l'écrive à la main et que je lui envoie. Autant vous dire que j'ai pas eu le temps de m'y pencher puisque j'ai passé mes journées entre ma famille, mes amis, à faire des plats pour le réveillon et à écrire une demi-douzaine d'article pour un webzine. Parce que j'ai aussi travaillé. Donc hier, le mec m'appelle et commence à me faire la morale parce que j'ai pas envoyé ladite lettre. Je commence à lui expliquer que j'ai pas eu le temps et là, il me fait : "me dis pas ça, c'est pas vrai!". Là, je commence un peu à m'énerver, surtout qu'il sait que je me suis engueulée avec Meilleur Ami donc j'essaie de lui expliquer que l'écriture des 6 articles m'a pris beaucoup de temps (surtout que ça faisait 9 pages word, à la fin), que j'ai aussi profité de ma famille et de mes amis du sud mais non, il me sort des "non mais t'en as rien à foutre, moi qui croyais que tu cherchais du travail, trop bon, trop con...". Bon, je commence à sérieusement m'énerver, les gens me regardent bizarrement. Bon, le mec finit par me raccrocher au nez, je suis littéralement furax. Je récupère un taxi, je rentre chez moi et pense un peu à autre chose. Et là, bim, il me renvoit un mail pour en refoutre une couche. Non mais quelle délicatesse, c'était vraiment le jour. Là, ça vire au n'importe quoi "tu t'es foutu de moi, tu as profité de ma gentillesse, j'ai été trop bonne poire. Tu n'as même pas répondu à mon mail de bonne année, comme par hasard, et en plus, moi, je suis resté courtois au téléphone". Mais il est malade ce mec ou quoi? Déjà, j'ai quitté les bras du voisin pour déjeuner avec lui donc déjà, à choisir, j'aurais vraiment préféré rester avec mon chéri. Ensuite, le mec, il a passé deux coups de fil en tout et pour tout pour moi donc il va se calmer un peu, niveau culpabilité parce que là, il me fait un tel pâté que j'ai l'impression qu'il a vendu père et mère pour un entretien. Bon, je comprends que ça le fasse chier que je renvoie pas la lettre, ça va lui faire perdre la prime de parrain mais franchement, il va se calmer. Et je lui ai fait remarquer que quand on est "courtois", on ne raccroche pas au nez des gens. Bon, ben, tant pis, je serai pas télévendeuse, c'est terrible.

Bon, aujourd'hui, enfin, ce soir, je devais voir mon cher et tendre voisin mais il était pas bien, il est malade. Bon, il m'a promis de m'appeler demain si ça va mieux mais ça fait un petit peu chier quand même. Moi qui mourrait d'envie d'un câlin... Bon, j'ai mes règles (évidemment) donc pas de gros câlins mais un petit, ça aurait été si bien. J'espère qu'il ira mieux demain. Bon, je lui ai dit que s'il était patraque, qu'il ne se force pas non plus (genre je te mets pas la pression quand même, mon petit coeur). Mais je suis contente car il me parle quand même, il se pose pas mal de questions en ce moment sur sa vie et bon, le fait qu'il m'en parle, c'est plutôt une bonne chose. Il m'a parlé de l'autre, aussi, pour savoir comment j'allais et tout. Il est mignon!!

 

Enfin, j'espère que je le verrai demain, histoire de me rassurer sur ma loose. Enfin, j'ai cassé ma cafetière ce soir (bon, j'étais en train de la mettre à la poubelle parce que j'ai eu une nespresso et c'est top), c'est du verre blanc, peut-être que ça me portera chance. Et puis moi qui voulais fracasser un truc, hier...

Ce soir gros bobo la tête, les yeux qui piquent, la peau qui tirent. J'ai pleuré, oh oui, j'ai pleuré. Ca faisait longtemps, tiens... Pourquoi? Ben, à cause d'un homme mais pas celui auquel on pourrait penser d'abord (le Voisin). Celui qui m'a blessée aujourd'hui, qui m'a traînée plus bas que terre, c'est celui que j'ai appelé autrefois Meilleur Ami. Pas la peine de lui trouver un autre nom, je ne parlerai plus JAMAIS de lui. Comme vous le saviez, on s'était engueulés y a 15 jours et depuis, plus rien, je l'avais bloqué sur MSN pour tenter d'apaiser le truc en laissant passer de l'eau sous les ponts. Apparemment, ce ne fut pas la bonne stratégie. Hier, j'ai découvert qu'il avait un nouveau blog et ça m'a énervée de voir tous les gens qui venaient me demandaient la bouche en coeur: "ah booooooooon, vous êtes fâchés??" connaissaient l'existence dudit blog. En fait, tout le monde la connaissait sauf Bouclette et moi, en gros. Donc, j'ai laissé un comm à base de "je me sens vraiment la reine des connes". Et là, il vient m'expliquer qu'il n'y a plus rien à réparer entre nous, qu'il n'y avait plus rien à régler, que tout était fini. Quand je pense que j'ai passé la nuit à lui écrire un mail pour tenter de calmer le truc... Mais non, il veut rien entendre mais je lui copie quand même mon mail sur le lieu des combats. J'en profite pour souligner le fait qu'il devrait faire attention à la boisson et compagnie car il commence à déraper. Ok, j'ai apparemment touché un point sensible. Du coup, il republie un article sur la dispute qu'il avait effacé de son blog et là, je vois la réponse qu'il avait faite à mon comm, je suis édifiée. Donc, ok, c'est lui qui ne fait aucun effort pour moi mais j'ai tous les torts, ok.

 

Excédée, je décide de régler ça par téléphone, je lui dis qu'il a vraiment dépassé les bornes, qu'il me décevait énormément et là, il me fait. "Bon, ben puisqu'on est à se dire tout: tu me fais honte. J'ai honte de sortir avec toi mais si tu savais comme tout le monde se fout de ta gueule dans ton dos ma pauvre fille. Arrête de dire que tu fais du 38 alors que tu fais du 42-44 (raté, je fais du 40). Et puis t'es sale. Si je viens jamais chez toi, c'est que j'ose même pas prendre un siège tellement c'est dégueu. Franchement, tu me fais honte". Alors là, je suis dévastée. Comment ose-t-il me dire ça alors qu(il sait précisément que je n'ai aucune confiance en moi sur le sujet? Comment peut-il être aussi méchant? Là, je suis tellement atterrée que je préfère en rester là. Evidemment, après, je me mets à pleurer tous les larmes de mon corps, j'appelle bouclette en catastrophe, j'envoie des textos à mes amis (Libellule, la Guadeloupéenne, Meilleure Amie, ma soeur, le chevalier et Marine). J'attends que ma mère rentre, je ne veux plus être toute seule. Marine et ma soeur me répondent qu'elles sont atterrées et que c'est un sombre connard, monstre ou ce que vous voulez puis le Chevalier m'appelle à son tour et me console pas mal. Puis ma soeur m'appelle aussi, ma maman rentre, ça va un peu mieux. Mettre des mots sur sa peine, ça soulage. Et là, surprise : le Marseillais m'appelle.  Il a vu mon message peu joyeux sur MSN et il s'inquiète donc je lui raconte à nouveau, il me console lui aussi. Meilleure Amie appelle aussi et m'annonce qu'elle rompt les ponts avec lui, qu'elle ne veut plus jamais en entendre parler.

 

Là, je suis juste exténuée. Je me sens moche, comme d'habitude dans ces histoires. Surtout que là, ça vient vraiment de quelqu'un qui m'était proche et je m'attendais pas à ce qu'il frappe si bas. A un moment, je suis rentrée dans un délire paranoïaque à base de "personne ne m'aime, tout le monde dit du mal de moi dans mon dos". Rassurez-vous, c'es passé. Evidemment, tout le monde m'a dit: "ben oui, ça lui a pas plu le coup de tu as un problème avec la boisson donc il se venge. Il va mal. Ca justifie pas mais ne fais pas attention à ce qu'il dit". Ma mère et ma soeur étaient tellement en colère que si elles avaient eu son numéro, ça aurait chauffé grave. Maintenant, je suis un peu en phase d'hébêtement. Quelque part, je suis très touchée par les marques d'attention que j'ai reçues mais bon, ça répare pas les dégats. Je me demande même si je devrais pas aller voir un psy ou chais pas quoi pour travailler ma confiance en moi pour arrêter d'être dévastée dès que quelqu'un appuie sur le bouton. Déjà, le jour où j'accepterai enfin le fait que je n'ai pas besoin de faire 50 kg pour être séduisante, ça ira sans doute mieux...

 

Enfin, bref, voilà. Fin violente d'une amitié, on n'en parlera plus. 

Petite anecdote idiote pour bien commencer l'année. Cette nuit, j'ai eu une angoisse : je suis SUPER à la bourre, des tas de trucs à faire et j'avance pas. Donc cet après-midi, opération "j'écris des articles parce que faut pas déconner". Donc après avoir fini la lecture de mes documents, je vais m'installer sur la table de la salle à manger, bien éclairée malgré l'averse au dehors (youpi!).

 Je m'assois, mon petit thé à gauche, mes sources à droite, je m'en vais pour taper et... c'est quoi ce truc sur le tapis? Je regarde. Oh non, beurk! C'est une aile d'oiseau. Je regarde et autour, je vois des plumes, un bout de queue et une patte. Où est le reste de l'oiseau, mystère. Bon, prenant mon courage à deux mains, je nettoie les bouts que je trouve puis je me dis que je devrais trouver le reste du corps, histoire de pas laisser ma maman avoir ce genre de découverte. Mmmm, le rideau est un peu froissé, les chats ont joué par là. A trois, je soulève. 1...2...3! Ah non. Bon, on fait l'autre rideau... Toujours pas! Bon, je regarde sous les meubles voisins : ben rien. Ok, j'ai décidé que les chats (surtout Bille de clown) l'avaient mangé. Enfin, Bille de clown avait déjà planqué un oiseau dans la buanderie il y a quelques temps, ma maman l'avait retrouvé à l'odeur...

Bon, sinon, Peluche et Bille de clown sont infernales depuis deux jours, elles courent partout et ne font que des conneries, surtout Bille parce que Peluche, elle est sage quand même. Leur dernier jeu : elles ont rongé l'emballage du paquet de croquettes pour les attaquer direct dans le sac. Alors qu'elles ont la gamelle pleine! A un moment, Bille de clown attaque le sac pendant qu'on range les courses avec ma mère donc celle-ci va engueuler le chat qui va se cacher à l'autre bout de la pièce et nous regarde avec son air candide. Du coup, ma mère se marre, bonjour l'autorité. Heureusement qu'elle a pas fait pareil pour nous car on aurait mal fini!

Je suis toujours d'une folle originalité, moi, ça fait peur, hein??? Oui, je vous souhaite à tous une bonne année et tous plein de bonnes choses et puis tout ça quoi.

 

Bon, je vais vous raconter mon réveillon, ça va vous distraire. Au départ, j'avais un poil peur. En fait, j'allais chez ma meilleure amie dont je n'apprécie pas trop le mec mais bon, va falloir que je m'y fasse car ils vivent un peu ensemble maintenant. Donc, réveillonner avec elle, j'étais contente, avec lui, moins. Mais soit, je n'ai rien d'autre de prévu, je pensais pas me réconcilier avec Meilleur Ami d'ici le réveillon (et j'avais raison mais comme je l'ai bloqué sur MSN, bon, je me plains pas). Vendredi, j'agonise à cause d'un coup de froid, je reçois un mail de Meilleure Amie "Quelqu'un aurait un karaoke pour dimanche?". Non, pitié, pas ça! Si je regarde pas la star ac, c'est qu'il y a une raison : je déteste le karaoké, je l'exècre, je le vomis. A la limite, je préfère qu'on chante tous en coeur autour d'un feu et d'une guitare, ça, c'est sympa! Mais le karaoke, non !

 

Bon, finalement, mon rhume passe, hier, j'étais en plein possession de mes moyens physiques donc je vais y aller au réveillon. Je cuisine tout l'après-m' pour amener des trucs à manger (même que c'était super bon), je me douche, je m'habille très joliment et c'est parti. Bon, évidemment, je me paume un peu, histoire d'arriver à la bourre mais y a eu plus en retard que moi, tant mieux. J'aime pas être en retard, c'est un manque de correction. J'arrive, je fais la bise à ma meilleure amie, son mec, un copain à lui et je vais parler à un couple dont je "connaissais" déjà le gars (en gros, j'avais passé deux heures avec lui et Meilleure Amie dans un café un an plus tôt). Bon, il me raconte ses soucis avec 9 télécom et ça détend l'atmosphère. Trois personnes arrivent, un mec tend le doigt vers moi et fait avec un drôle d'accent "Elle, je la connais pas!". C'est quoi ce malotru? Bon, en fait, c'est un Canadien et il s'avère très sympa. Les deux autres, c'est un couple mais ils ne sont restés que 15 mn car le monsieur avait la gastro... Bon, en tout, on était 8... Enfin, 7, un 8e est arrivé vers 1h vu qu'il venait de l'autre bout de la France ou à peu près (9h de route).

 

Bon, franchement, je me suis bien amusée, on a tous papoté, j'ai pu un peu faire la nouille et je trouve le mec de ma Meilleure Amie moins pénible, même s'il est toujours en train de se vanter. Mais bon, c'est positif, quand même! On s'est couchés à 6h, levés à 14h donc ça va, je suis pas trop claquée!