• La cible à poignard

    Ce soir gros bobo la tête, les yeux qui piquent, la peau qui tirent. J'ai pleuré, oh oui, j'ai pleuré. Ca faisait longtemps, tiens... Pourquoi? Ben, à cause d'un homme mais pas celui auquel on pourrait penser d'abord (le Voisin). Celui qui m'a blessée aujourd'hui, qui m'a traînée plus bas que terre, c'est celui que j'ai appelé autrefois Meilleur Ami. Pas la peine de lui trouver un autre nom, je ne parlerai plus JAMAIS de lui. Comme vous le saviez, on s'était engueulés y a 15 jours et depuis, plus rien, je l'avais bloqué sur MSN pour tenter d'apaiser le truc en laissant passer de l'eau sous les ponts. Apparemment, ce ne fut pas la bonne stratégie. Hier, j'ai découvert qu'il avait un nouveau blog et ça m'a énervée de voir tous les gens qui venaient me demandaient la bouche en coeur: "ah booooooooon, vous êtes fâchés??" connaissaient l'existence dudit blog. En fait, tout le monde la connaissait sauf Bouclette et moi, en gros. Donc, j'ai laissé un comm à base de "je me sens vraiment la reine des connes". Et là, il vient m'expliquer qu'il n'y a plus rien à réparer entre nous, qu'il n'y avait plus rien à régler, que tout était fini. Quand je pense que j'ai passé la nuit à lui écrire un mail pour tenter de calmer le truc... Mais non, il veut rien entendre mais je lui copie quand même mon mail sur le lieu des combats. J'en profite pour souligner le fait qu'il devrait faire attention à la boisson et compagnie car il commence à déraper. Ok, j'ai apparemment touché un point sensible. Du coup, il republie un article sur la dispute qu'il avait effacé de son blog et là, je vois la réponse qu'il avait faite à mon comm, je suis édifiée. Donc, ok, c'est lui qui ne fait aucun effort pour moi mais j'ai tous les torts, ok.

     

    Excédée, je décide de régler ça par téléphone, je lui dis qu'il a vraiment dépassé les bornes, qu'il me décevait énormément et là, il me fait. "Bon, ben puisqu'on est à se dire tout: tu me fais honte. J'ai honte de sortir avec toi mais si tu savais comme tout le monde se fout de ta gueule dans ton dos ma pauvre fille. Arrête de dire que tu fais du 38 alors que tu fais du 42-44 (raté, je fais du 40). Et puis t'es sale. Si je viens jamais chez toi, c'est que j'ose même pas prendre un siège tellement c'est dégueu. Franchement, tu me fais honte". Alors là, je suis dévastée. Comment ose-t-il me dire ça alors qu(il sait précisément que je n'ai aucune confiance en moi sur le sujet? Comment peut-il être aussi méchant? Là, je suis tellement atterrée que je préfère en rester là. Evidemment, après, je me mets à pleurer tous les larmes de mon corps, j'appelle bouclette en catastrophe, j'envoie des textos à mes amis (Libellule, la Guadeloupéenne, Meilleure Amie, ma soeur, le chevalier et Marine). J'attends que ma mère rentre, je ne veux plus être toute seule. Marine et ma soeur me répondent qu'elles sont atterrées et que c'est un sombre connard, monstre ou ce que vous voulez puis le Chevalier m'appelle à son tour et me console pas mal. Puis ma soeur m'appelle aussi, ma maman rentre, ça va un peu mieux. Mettre des mots sur sa peine, ça soulage. Et là, surprise : le Marseillais m'appelle.  Il a vu mon message peu joyeux sur MSN et il s'inquiète donc je lui raconte à nouveau, il me console lui aussi. Meilleure Amie appelle aussi et m'annonce qu'elle rompt les ponts avec lui, qu'elle ne veut plus jamais en entendre parler.

     

    Là, je suis juste exténuée. Je me sens moche, comme d'habitude dans ces histoires. Surtout que là, ça vient vraiment de quelqu'un qui m'était proche et je m'attendais pas à ce qu'il frappe si bas. A un moment, je suis rentrée dans un délire paranoïaque à base de "personne ne m'aime, tout le monde dit du mal de moi dans mon dos". Rassurez-vous, c'es passé. Evidemment, tout le monde m'a dit: "ben oui, ça lui a pas plu le coup de tu as un problème avec la boisson donc il se venge. Il va mal. Ca justifie pas mais ne fais pas attention à ce qu'il dit". Ma mère et ma soeur étaient tellement en colère que si elles avaient eu son numéro, ça aurait chauffé grave. Maintenant, je suis un peu en phase d'hébêtement. Quelque part, je suis très touchée par les marques d'attention que j'ai reçues mais bon, ça répare pas les dégats. Je me demande même si je devrais pas aller voir un psy ou chais pas quoi pour travailler ma confiance en moi pour arrêter d'être dévastée dès que quelqu'un appuie sur le bouton. Déjà, le jour où j'accepterai enfin le fait que je n'ai pas besoin de faire 50 kg pour être séduisante, ça ira sans doute mieux...

     

    Enfin, bref, voilà. Fin violente d'une amitié, on n'en parlera plus. 


  • Commentaires

    1
    bouclette
    Jeudi 4 Janvier 2007 à 01:02
    bon ben
    moi tu sais ce que j'en pense hein ;) désolée pour ma bof efficacité au téléphone, mais c'est vrai que je crois qu'il y a pas grand chose a dire dans ces cas là, mieux vaut ecouter. bon puis moi je pete pas la positivité en ce moment non plus alors je suis moins bonnne en remontage de moral. j'espère que ca va un pe mieux quand même. mais je suis ok avec ta mère et les autres, c'est un connard d'avoir fait ça !!!
    2
    Jeudi 4 Janvier 2007 à 23:07
    T'inquiète
    T'as été parfaite! Je sais que c jamais évident d'avoir les bons mots dans ces cas là mais tu m'as écoutée et j'avais besoin de vider mon sac. Là, je repars sur de nouvelles bases, c pas plus mal.
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