• Aujourd'hui, je vais faire ma pouffe, ça faisait longteeeeeeeeeeeemps ! En ce moment, je me sens à peu près aussi attirante qu'un vieux tonneau vide qui a conservé une vieille odeur de mauvais vin. Voyez le truc. Oui, je suis une fille et de façon cyclique, je ressors le traditionnel "bouh, suis grosse, suis moche et je pue des pieds, en plus". Enfin, c'est pas mes pieds qui puent mais mes chaussures. Mais là n'est pas le sujet.

    En général, quand je doute de mon pouvoir de séduction, la solution, c'est de faire un régime. Pas forcément le big régime, un petit régime histoire de voir en me regardant dans la glace que ouais, j'ai minci (psychologie powaaaa) et donc je me sens mieux. Plus séduisante et donc plus seductrice.

    Mardi soir, je discute donc sur MSN avec Future Coloc et la-fille-qu'a-pas-encore-de-pseudo-mais-je-vais-trouver et on papote alimentation. A un moment, on parle régime et la fille me dit: "le seul régime qui marche, c'est slenderline, tu manges que des pâtes, tu bois beaucoup et peu de légumes verts". Moi, perplexe : "tu me fais marcher, là?". Elle : "non, je te jure, regarde leur site". Ah ben oui, ça existe pour de vrai et ça marche bien. Forcément, moi tentée. Mais bon, c'est un peu le régime impossible à faire quand on travaille puisqu'il faut manger 240 g de pâtes avec 60g de fromage... Au boulot, on n'a pas de quoi faire cuire les pâtes et pas de balance alimentaire non plus. Puis moi, j'aime les régimes genre j'ai pas à cuisiner trois heures parce que je rentre déjà chez moi vers 20h et la seule chose que j'ai envie de faire, c'est glander.

    Bon, du coup, en attendant, je me remets sérieusement au sport. Dans mon idéal, je voudrais : lundi 1h natation, mardi 30 mn de rameur, mercredi idem, jeudi 1h natation, vendredi 30 mn de rameur (on note le mot "idéal" dans la phrase, merci. Idéalement, j'aurais pas à courir après les hommes car je serais fiancée à un George Clooney fidèle et attentionné). Je peux le faire, je PEUX le faire!

    9 commentaires
  • Il y a des jours où je me dis que j'ai dû rater un train et même deux tant je ne comprends pas la réaction des gens. Non, je parle pas du joueur d'échecs, lui, je sais que je le comprendrais jamais (ok, je fais pas d'efforts pour mais bon). Hier soir, je discute sur MSN avec Future Coloc, comme tous les soirs quand elle nous met en conversation à 3 avec une autre fille très sympa mais je sais pas encore comment la surnommer, je la connais pas assez. Cette fille a la particularité d'avoir été jetée hors du groupe de mes anciens "amis" (Ex-meilleur ami, connasse de F. et d'autres que j'ai fréquenté mais que j'ai fini par quitter tant ils étaient malsains). Quand Future coloc va se coucher, je lui explique un peu pourquoi je suis la "méchante pas belle de service".

    Et là, elle me demande : "au fait, c'est de toi don ex Meilleur Ami parle sur son blog en disant que s'il la croise, il lui pète la gueule?". Heu ? Apparemment, il a dit ça récemment donc je lui réponds que non puisqu'on s'est pas vus depuis 6 mois. Elle me file le lien et, ah, si, c'est moi ! Que je suis une sale conne qui lui crache à la gueule alors que j'étais bien contente de le trouver quand je voulais sortir et me bourrer la gueule. Ok ! En fait, récemment, j'ai expliqué à pas mal de gens que je me sentais mieux dans ma vie depuis que j'étais plus raisonnable, moins "buvons pour oublier que je passe la soirée avec des abruti(e)s à qui j'ai rien à dire, histoire de noyer mon ennui", que je m'étais trop laissée entraîner par le passé. Et lui, dans son égocentrisme forcené, il a compris que je disais "tout ça, c'est la faute à Ex meilleur ami qui m'a pervertie". Je suis assez grande pour dire que c'est MOI qui ai déconné, MOI qui n'est pas su dire non quand je savais que le verre que je buvais était le verre de trop. J'assume tout ce que j'ai fait, je ne rejette la faute sur personne.

    Sur le coup, j'avoue que ça m'a gonflée car il oublie que sans moi, il ne serait rien. Sans moi, il n'aurait pas tenté la maîtrise de science po, sans mes cours, il ne l'aurait jamais eue, sans mes relectures de ses mémoires, CV, lettres de motivation, il aurait envoyé des trucs bourrés de fautes. Sans moi, il ne serait jamais venu à Paris. Sans moi, il n'aurait jamais rencontré ses si précieux amis.

    Mais allais-je réagir ? Non. D'abord parce que sans la demoiselle, je n'aurais jamais su que cet article existait et qu'au fond, je sais très bien que de nous deux, c'est lui qui est malheureux. Il essaie de convaincre son monde qu'il est très heureux en se bourrant la gueule et se droguant de temps en temps mais je me demande qui peut bien le croire. Qu'un jour, il se réveillera en se rendant compte que sa vie est un beau gâchis et là, il regrettera de m'avoir perdu. Mais moi, je ne serai plus là.

    Je l'ai pardonné y a 5 ans quand il ne m'a même pas appelé après le décès de ma tante dont il était au courant, qu'il m'a laissée me sortir seule de cette histoire. Mais cette fois, c'est bel et bien terminé. Et de mon côté, c'est franchement sans regret.

    2 commentaires
  • Bon, comme vous avez pu le voir, cette semaine, j'étais pas là. En fait, au boulot, ça a été la folie furieuse et le soir, je suis trop claquée pour écrire. Bon, je vous raconte tout ça, of course!

    BOULOT : Bon, je vais la faire courte sinon, y a de quoi faire trois articles. Cette semaine, rien ne marchait OU presque. On a passé notre temps à pousser des soupirs "bouh, ça marche plus!". Le mieux, c'est que des choses indépendantes ls uns des autres claquaient en même temps. Limite, ça aurait été ma première semaine, j'aurais cru à un bizutage ! Donc j'ai passé ma semaine à me faire insulter par des clients mécontents "non mais on paye quoi". Non mais c'est pas ma faute, quoi ! Bon, je suis restée digne. Mais vendredi, goutte d'eau. Pour les ados, on a organisé un jeu concours genre "élis le membre le + ci ou ça" avec une liste de nominés et évidemment, y en a qui ont de multicomptes et qui s'en servent. Mais bon, c'est pas interdit d'avoir plusieurs comptes...Vendredi, notre technicien très idiot a débridé les votes : avant, on pouvait une fois par quart d'heure en tout alors que nous, on voulait une fois par quart d'heure ET par catégorie. Du coup, avec notre ami technicien débile, y avait plus aucune limite. Les gamins s'en sont rendus compte et se sont énervés... contre moi. Y en a même un qui m'a dit que je le "dégoûtais". Il a intérêt à me présenter des excuses lui, lundi. Du coup, je me suis déconnecté à 16h, ne parlant plus qu'à mon chouchou par mail. Merde à la fin.

    Sinon, dans la rubrique boulot, le Rigolo m'a annoncé jeudi qu'il démissionnait, il a trouvé un poste ailleurs. Logique... Dommage, je l'aimais bien. Sinon, je suis adorable avec mes collègues, je leur donne tous 5 à 10 ans de moins, ils m'aiment tous.

    Piscine : personne ne m'a demandé si j'étais enceinte, na !

    HOMMES : Pas grand chose de neuf, le joueur d'échec reste un abysse insondable genre il vient me voir "on se voit maintenant?" moi : "si tu veux" lui: "ah non, en fait, c'est trop tard, on se voit plus tard dans la semaine". Ok mais moi, je ne ferai plus rien dans ce sens, marre de me faire balader. Je lui ai envoyé un texto mercredi, il m'a répondu aujourd'hui, dimanche : "zut, j'étais en tournoi, je l'ai vu trop tard". Pourtant, j'ai lu dans le journal que son tournoi commençait jeudi mais même pas envie de lui demander des comptes, m'en fous. Sinon, vendredi, j'ai déjeuné avec un mec, on l'appellera Mister Luxembourg vu qu'il vit là-bas. Ce mec est un gars hyper influent dans le milieu du marketing, genre on le voit souvent dans les journaux et tout. J'étais un peu curieuse de voir sa gueule car y a des photos où il est très beau et d'autres pas du tout. Rendez-vous vendredi midi et demi à Montparnasse. A 25, il m'appelle pour me dire qu'il est à la bourre donc je vais faire des essais dans un magasin de fringues. Alors que je suis en sous-tif, culotte, téléphone. "Ouiiiiii, je suis arrivé!". Merde ! Je lui explique où je suis tout en me rhabillant en vitesse. Alors que je traverse le magasin, téléphone. Là, je vois un splendide métisse au téléphone. Ah le voilà. Ah la vache, il est super charmant ! Bon, on va dans un sushi bar, on s'installe en terrasse (une table rien que pour nous, peinards!), on discute de tout et de rien. Alors que je suis sous le charme, je lui demande ! "mais tu as un pied à terre à Paris?" "Heu ouais, ma copine vit ici!" Et merdeeeeeeeeeeeeuh ! Ma vie est un fantastique recommencement. On se quitte à 14h30 après un "c'était sympa, on se refait ça?". Quand tu veux mon neveu ! N'empêche que, comme de par hasard, j'ai reçu le lendemain une invitation super VIP à une avant-première d'un de ses potes. Comme j'aime bien surinterpréter, j'ose espérer qu'il a dit "ouais, Camille, elle est trop mignonne" et l'autre veut voir à quoi je ressemble, maintenant. Quoi, je rêve? Pssssssssshhhhhhhh!!

    Sinon, discussion avec le cycliste cette semaine (oui, il est venu bosser à l'agence mardi et jeudi, oooooooh!)
    Camille : Comment je fais ça?
    Boîte à bruit (cette semaine, il a été très calme à ce niveau là, vu qu'il pestait tout le temps contre les bugs) : demande au cycliste
    Camille : Cycliiiiiiiiiiiiste!
    Boîte à bruit : il ne refuse jamais rien à une fille.
    Camille : Ok! Cycliiiiiiiiiste, je suis une fille!
    Cycliste : Ahahahah, j'avais remarqué!
    Hiiiiiiiiiiii !

    VIE : A noter cette semaine que j'ai perdu mon piercing au nez. Il s'était légèrement infecté en plus, comme la dernière fois. Putain, j'en ai marre, il était dit que j'aurais pas de piercing au nez. Pourtant, je l'ai bien désinfecté et tout, peut-être que l'hexomédine n'est pas le meilleur produit pour ça... Sinon, aujourd'hui, j'ai présenté Future Coloc à Peluche, alias "chatte caractérielle, princesse merdeuse", ça s'est bien passé, ouf! Maintenant, il ne nous reste plus qu'à trouver un appart!

    3 commentaires