Ce qui est bien, c'est que sans avoir de boulot, en ce moment, j'en ai les inconvénients. Alors d'abord l'asso. Je les vois donc ce soir MAIS le mec vient de m'expliquer que puisque j'avais envoyé un recommandé et tout ça, il était obligé de me déclarer donc sur les 600 qu'ils me doivent, 300 vont partir à la sécurité sociale, assedics et co... Je serais pas un peu en train de me faire avoir, là? Bon, d'un autre côté, apparemment, ils vont devoir payer aussi pas mal de cotisations sociales... Bien fait, na! Mais bon, moi, je veux juste ma tune et basta!

 

Sinon, hier soir, j'avais une réunion pour un webzine pour lequel je bosse et pour lequel je suis bénévole (c'est important pour la suite). Bon, déjà, il faut savoir que j'aime pas le rédacteur en chef mais alors vraiment pas. Ce mec représente tout ce qui m'énerve, dans le genre prétentieux, égocentrique et à côté de ses pompes. Disons que pour situer vite fait, le mec, à 24 ans,il monte sa propre agence de comm parce qu'en gros, son rêve à lui, c'est d'être chef. Donc il est rédac chef pour notre journal et il me fait un peu halluciner. Parce que s'il conçoit son agence comme ce journal, elle va pas faire long feu (mais c'est pas grave, c'est papa-maman qui payent). Donc, déjà, on devait sortir le n°1 fin janvier mais il a été retardé car  la maquette n'était pas prête (c'était son taff), qu'il était pas content du rendu et qu'en plus, il n'était pas content du travail de certains mais qu'il règlerait ça en privé. Aucune news donc je suis pas concernée. Après, j'écris un article, 1800 signes pour rapporter une interview en abordant 4 thèmes. Quand on sait qu'une page word, c'est 4500 signes à peu près, imaginez ce que je peux mettre en 1800 signes, rien. Déjà, lors de l'interview, il m'avait accompagnée et n'avait pas arrêté d de lire par dessus mon épaule, ça m'avait profondément gonflée, j'avais l'impression d'être à l'école primaire, en dictée. Heureusement, j'écris hyper mal et y a que moi qui peux me relire. Mais ça me gonfle.

 

Dernier épisode en date : le week-end dernier, il était énervé donc il envoie un mail à tout le monde : "oui ben le prochain qui me rend un truc en retard est viré et c'est tout!". Non mais il se prend pour qui? A l'entendre, c'est lui qui nous fait une faveur en nous prenant dans son journal? Non mais ça va, oui? C'est du bénévolat et si je me sens prise en otage, je vais vite lâcher. En fait, si j'ai pas lâché encore, c'est que j'aime bien la nana avec qui je bosse sur ma rubrique. Hier soir, on commence à parler du dossier, je lui suggère un truc mais ça lui plaît pas donc c'est niet. Parce que quand ça lui plaît pas, c'est pas la peine d'argumenter, c'est toujours niet. Donc je me suis un peu énervée, je lui ai dit que je n'appréciais pas ses  attitudes despotiques, que je fais ça dans mes heures libres et là, ça commence à me saouler. En plus, à cause de son attitude, on a un peu perdu le vice-président de l'asso, celui qui avait le listing des contacts. En gros, on fait un journal qui sera pour l'heure diffusé à personne. Et en plus, il y a de sa mauvaise foi ! Genre je lui explique que son mail "marre des retards et y en a qui écrivent mal", je me suis pas sentie visée vu que j'ai rendu mes trucs à l'heure et je sais que je fais du boulot de qualité. Et là, hier soir, il me fait: "ben si, tu étais visée, rapport à ton article sur ton interview". Donc là, je lui renvoie un peu sa mauvaise foi à la gueule, soulignant le fait que lorsqu'il avait envoyé ce mail, je n'avais pas encore écrit le dit article vu que j'avais pas rencontré la personne ! Surtout qu'aborder 4 thèmes en 1800 signes, ça laisse pas de place pour les citations de la personne, il a admis lui-même puisqu'on a remodifié la maquette pour que l'article monte à 3000 signes. Enfin, ça m'a gonflée qu'il nous reproche d'avoir rendu les articles le 15 alors qu'il avait dit le 15 au plus tard, nous expliquant qu'après, il avait pas eu le temps de tout maquetter. Comme je lui ai dit, c'est pas notre faute s'il a été optimiste sur le temps qu'il lui fallait sur la maquette. Surtout que je lui avais dit que c'était long et qu'il nous fallait une charte graphique d'urgence mais bon, parle à mon cul, ma tête est malade. Enfin, bref...

 

Du coup, après, je suis allée dans un autre bar avec une des nanas de l'asso rejoindre le dessinateur qui est un garçon très drôle, ça fait du bien. Y avait son coloc aussi, ils forment un bon duo. Mais bon, j'ai compris un truc intéressant hier, par rapport à la séduction et la façon dont je fonctionne. En gros, en écoutant le jeune homme parler des nanas avec qui il sort/couche, j'ai compris qu'on était exactement pareil et qui fait qu'il ne se passera jamais rien entre nous. En gros, en matière de séduction, y a le convoiteur et le convoité (je préfère à chasseur et proie). Et nous deux, on aime être les convoités, sinon, ça ne nous intéresse pas. Prenons moi, par exemple. Je fais jamais le premier pas (j'en ai pas toujours besoin, hihi) et si je veux bien envoyer les signes genre "tu peux y aller coco", je lâche vite l'affaire si le monsieur ne daigne pas me faire la cour. Exemple : bogoss. J'ai lâché l'affaire parce que ça m'énervait qu'il se montre pas plus entreprenant et ça fait quasi une semaine qu'on s'est pas parlé. Ce qui n'est pas plus mal en soi, parce que la distance, tout ça, trop chiant à gérer. Puis j'avoue que j'ai pas trop la tête à tomber amoureuse ou quoi que ce soit. Enfin, tout ça pour dire que quand deux convoités se rencontrent, ben ils couchent pas ensemble. Et puis, en fait, je l'aime un peu trop bien pour coucher avec le dessinateur car je pense que c'est le genre de mec qui a plus de respect pour une amie que pour une amante.