• Je tombe des nues (aïe-euh!)

    Il y a des jours où je me dis que j'ai dû rater un train et même deux tant je ne comprends pas la réaction des gens. Non, je parle pas du joueur d'échecs, lui, je sais que je le comprendrais jamais (ok, je fais pas d'efforts pour mais bon). Hier soir, je discute sur MSN avec Future Coloc, comme tous les soirs quand elle nous met en conversation à 3 avec une autre fille très sympa mais je sais pas encore comment la surnommer, je la connais pas assez. Cette fille a la particularité d'avoir été jetée hors du groupe de mes anciens "amis" (Ex-meilleur ami, connasse de F. et d'autres que j'ai fréquenté mais que j'ai fini par quitter tant ils étaient malsains). Quand Future coloc va se coucher, je lui explique un peu pourquoi je suis la "méchante pas belle de service".

    Et là, elle me demande : "au fait, c'est de toi don ex Meilleur Ami parle sur son blog en disant que s'il la croise, il lui pète la gueule?". Heu ? Apparemment, il a dit ça récemment donc je lui réponds que non puisqu'on s'est pas vus depuis 6 mois. Elle me file le lien et, ah, si, c'est moi ! Que je suis une sale conne qui lui crache à la gueule alors que j'étais bien contente de le trouver quand je voulais sortir et me bourrer la gueule. Ok ! En fait, récemment, j'ai expliqué à pas mal de gens que je me sentais mieux dans ma vie depuis que j'étais plus raisonnable, moins "buvons pour oublier que je passe la soirée avec des abruti(e)s à qui j'ai rien à dire, histoire de noyer mon ennui", que je m'étais trop laissée entraîner par le passé. Et lui, dans son égocentrisme forcené, il a compris que je disais "tout ça, c'est la faute à Ex meilleur ami qui m'a pervertie". Je suis assez grande pour dire que c'est MOI qui ai déconné, MOI qui n'est pas su dire non quand je savais que le verre que je buvais était le verre de trop. J'assume tout ce que j'ai fait, je ne rejette la faute sur personne.

    Sur le coup, j'avoue que ça m'a gonflée car il oublie que sans moi, il ne serait rien. Sans moi, il n'aurait pas tenté la maîtrise de science po, sans mes cours, il ne l'aurait jamais eue, sans mes relectures de ses mémoires, CV, lettres de motivation, il aurait envoyé des trucs bourrés de fautes. Sans moi, il ne serait jamais venu à Paris. Sans moi, il n'aurait jamais rencontré ses si précieux amis.

    Mais allais-je réagir ? Non. D'abord parce que sans la demoiselle, je n'aurais jamais su que cet article existait et qu'au fond, je sais très bien que de nous deux, c'est lui qui est malheureux. Il essaie de convaincre son monde qu'il est très heureux en se bourrant la gueule et se droguant de temps en temps mais je me demande qui peut bien le croire. Qu'un jour, il se réveillera en se rendant compte que sa vie est un beau gâchis et là, il regrettera de m'avoir perdu. Mais moi, je ne serai plus là.

    Je l'ai pardonné y a 5 ans quand il ne m'a même pas appelé après le décès de ma tante dont il était au courant, qu'il m'a laissée me sortir seule de cette histoire. Mais cette fois, c'est bel et bien terminé. Et de mon côté, c'est franchement sans regret.

  • Commentaires

    1
    Le Génie de la lampe
    Mercredi 6 Juin 2007 à 21:14
    tuant...
    Je te comprend et je t'approuve. Oui c'est tuant de voir qu'ailleurs, on dit du mal ou même, on pense du mal de toi... Mais tu dois aller de l'avant et ne pas regarder au passé. Mmmmm... oui tu dois être quelqu'un de bien ;)
    2
    Jeudi 7 Juin 2007 à 00:27
    Ben...
    C pas tant qu'il dise du mal de moi (comme si j'avais un doute sur la question) mais la façon de le faire genre je suis une sale garce alors qu'il a oublié comme je l'ai tiré vers le haut. Mais surtout se la jouer genre "si je la croise, je lui pète la gueule", c pathétique. Il devrait arrêter la drogue.
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