Et voilà, c'est fait, je suis en vacances pour une (toute pitite) semaine, le pied ! Ca va me faire du bien, une semaine à rien faire (ou presque). Au menu : sport et bronzette. Comme ça, quand Ptit Dop reviendra, je serai tellement irrésistible qu'il ne pourra que tomber fou amoureux de moi et se dire que finalement, officialiser notre relation, ce serait bien cool.

Mais surtout, une semaine de vacances, c'est une semaine sans Boîte à bruits qui m'énerve prodigieusement en ce moment. Il est lourd. Par exemple, j'ai copiné avec un de nos modérateurs. Il faut savoir qu'on a une antenne en République tchèque et c'est là que se trouvent nos modos. Donc je discute avec mon nouveau pote, le Modérateur (qui n'est pas tchèque) et l'autre qui s'excite "oh ben entre Camille et le modérateur, c'est l'amour fou" et vas-y que je fais le tour du bureau pour l'annoncer à tout le monde, des fois que ça intéresserait quelqu'un puis "oh et allez rougis pas ! Ah, elle rougit, elle rougit, mouahahah!". Je suis morte de rire (grosse ironie inside). Non parce que c'est un peu le pro de ce genre de pratiques. Vendredi, je soumets un article à Big entreprise pour une plateforme et la personne qui s'occupe de valider mes articles étant en vacances, la tâche échoit à "gros lourd". Il est gentil mais il pinaille, quoi. Donc vendredi, je soumets mon article avec une photo prise par moi qu'il rejette. Le souci, c'est que je dois mettre l'article en ligne et que j'ai pas d'appareil photo sur moi, donc c'est un peu chiant. Et la boîte à bruit s'y met "oh, zyva, comme t'es trop vénère que ta photo soit pas prise, comme t'es trop vénère, ouahahahah, t'es vénère, vénère!!". Si je suis vénère, c'est parce que je supporte pas que tu fasses ça du con parce que dès que j'ouvre la bouche pour dire "non", ça relance trois fois plus le truc. Putain, mais lâche moi ! Ce serait pas un collègue de boulot, je l'aurais envoyé bouler depuis bieeeeeenlongtemps? Mais non, c'est mon collègue et pire, mon binôme de service. Dans un service où on est deux.

Donc, cette semaine, il va se taper tout mon taf et je sens qu'il va comprendre sa douleur. Bon, je vous rassure, j'ai fait ma part du travail : mes trois articles pour la plateforme blog que je gère sont écrits, ils ne restent qu'à les soumettre au Pinailleur (donc faudra les réécrire), j'ai répondu aux messages des bloggeurs avant de partir vendredi. Sauf que là, c'est le week-end donc lundi, il va en avoir une centaine à traiter, plus les chats avec les ados, plus les articles quotidiens sur la plateforme ado (j'ai juste fait la liste des animations prévues), plus, plus, plus... Ah, je sens que ça va pas chanter au boulot, cette semaine. Et il a intérêt à ne pas faillir sinon, je ne manquerai pas de lui rappeler que quand il était absent, moi, j'ai tout fait. Il serait temps qu'on se rende compte de qui fait le taf dans l'équipe. Déjà, je commence un peu à me rebeller genre il me demande un powerpoint bilan sur la plateforme que je gère, je le fais et il me dit : "non mais fais pas comme ça, reprend le modèle qu'on utilise pour l'autre plateforme". Je soupire en lui faisant remarquer que je vais pas tout refaire et que, de toute façon, s'il veut que je fasse ça, qu'il m'en envoie un. Jamais reçu donc il gardera mon powerpoint et point. De la même façon, jeudi, je réponds à un mail en lui demandant à qui je dois le renvoyer, il me répond à lui et à une Tchèque donc je m'exécute. Le lendemain, devant Joggman, il me reproche de pas l'avoir envoyé également à ma boss donc "mais je te l'ai demandé et tu m'as répondu non!
- Tu me l'as demandé?
- Oui et tu m'as répondu de ne l'envoyer qu'à la tchèque et à toi!"
Non mais c'est bon, me fais pas passer pour une demeurée non plus. Mais je crois que le pire, ce sont les réunions à Big entreprise. Je me tape tout une présentation des futures animations sur la nouvelle plateforme à faire mais c'est lui qui les présente, genre, moi, je sers à rien. Mais quand il tourne l'ordi en me demandant si je vois bien, je réponds clairement : "bah, c'est moi qui l'ai fait, j'ai pas besoin de le voir, je le connais". Paf, dans ta gueule.

En attendant, je suis en vacances, haut les coeurs!