• Décidément, ma vie est très bizarre en ce moment, le meilleur et le pire s'enchaînent à une vitesse... Enfin, quand je parle du meilleur comme du pire, j'exagère dans les deux sens.

    Alors on commence par le mauvais pour finir par le bon comme ça, la note, elle paraît positive.
    - bon, alors le webzine italien pour lequel je taffe, y avait du nouveau. Jeudi, réunion exceptionnelle, notre petit webzine était pris en charge par le bistrot romain, distribué à 60 000 exemplaires en France, tout ça, tout ça. Evidemment, c'est tombé à l'eau à l'arrivée mais je le sentais mal, de toute façon. En gros, je vous rappelle les faits : au départ, on bossait avec une asso mais le président de l'asso s'étant engueulé avec notre rédac chef, on s'est retrouvés seuls. Et voilà que ce mec là est commercial pour le bistrot romain et devait taffer avec nous. Alors je sais pas qui a joué quel rôle dans l'histoire mais bon, je sentais l'embrouille. Déjà, si le rédac chef arrêtait de se servir de notre webzine pour tenter de promouvoir son agence de comm, ce serait sympa. Donc voilà, je quitte pas le navire, je vais attendre qu'il coule paisiblement.

    - ma grand-mère récupère pas trop ses facultés mentales, elle délire un peu. Bon, pris hors contexte, c'est assez rigolo car elle dit que des conneries et a perdu de sa méchanceté, elle a même dit à ma mère qu'elle était une bonne belle fille alors qu'elle a toujours méprisé ma mère (qui vient d'un milieu modeste). Mes parents essaient de la stimuler pour voir mais elle confond le métier de mon grand-père et celui de mon père, elle a dit que j'avais du mal à percer dans le théâtre (alors que je n'en ai jamais fait de ma vie) et veut à tout prix défaire ses cartons de son emménagement... Qui a eu lieu y a plus de 20 ans. Elle a aussi du mal à percuter qu'elle est à l'hôpital et a râlé que d'autres femmes de ménage soient là au lieu de celle qui fait son ménage d'habitude "elle va mal le prendre Mme Machin que d'autres personnes fassent le ménage...". En plus, l'hôpital a appelé mon père aujourd'hui pour lui dire que ma grand-mère sortait demain. En 4 jours d'hospitalisation, elle n'a vu personne, ils ont décrété que c'était juste une crise d'épilepsie et point (bien sûr, on devient épilleptique comme ça, du jour au lendemain, à 87 ans, c'est bien connu). En gros, à son âge, ils vont pas se décarcasser. Mais ma grand-mère vit seule, elle percute plus rien, c'est criminel de la renvoyer chez elle! Du coup, mon père essaie de la faire admettre ailleurs mais bon, ça se fait pas en deux heures.

    - le mannequin, pas dispo cette semaine, fouck.

    - J'ai un entretien demain. Bon, un peu à l'autre bout de Paris, pour un 4/5e mais ça me plairait bien quand même surtout que c'est dans une branche qui me déplaît pas, la formation pour adultes... La boîte où j'avais passé le double entretien y a un mois travaillait dans le même secteur! Un signe? J'espère, demain, c'est l'anniversaire de ma maman, en voilà un cadeau qu'il serait beau!

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  • Les jours se suivent et mon moral descend toujours plus bas. Ce matin, téléphone sonne vers 11h30, je reconnais le numéro. La semaine dernière, j'ai été contactée par un journal sur le net très connu qui était intéressé par ma candidature, j'étais priée de rédiger un article pour qu'ils jugent de mes qualités rédactionnelles. Sujet : l'équipe de campagne de Nicolas Sarkozy, accompagné de trois portraits. Ok. Je ne parle de ça à personne, histoire de pas me porter la poisse, je fais mon truc. Seule consigne : court et pertinent, je fais un article en 3000 signes, soit 2/3 d'une feuille word, je fais mes portraits, je balance vendredi matin. Donc ce matin, coup de fil expéditif: "on a choisi une autre personne, au revoir".

     

    Donc, une fois de plus, je suis pas prise. Une autre piste intéressante qui se termine dans une impasse. Et je commence à en avoir plus qu'assez. Tout dans ma vie est comme ça : ça a l'air intéressant mais ça finit sur rien. Mon boulot à l'asso cet été, je suis toujours en attente de paiement. J'avais un projet de livre, j'ai pas été foutue d'en écrire une ligne. Je rencontre un mec, il me jette toujours comme une merde au bout de 15 jours (là, j'attends de voir si j'aurai des nouvelles du Ténébreux, des fois que...). Tout tourne systématiquement en eau de boudin dans ma vie et je commence vraiment à être lassée. J'ai plus envie de me battre, j'ai plus envie de passer mes journées chez moi à envoyer des CV partout sans avoir de réponses, à écrire des articles gratuitement parce que personne ne veut me payer pour ça. Il paraît que je suis talentueuse, que j'écris bien alors MERDE, pourquoi je stagne à ce point? Qu'est-ce que je fais de mal? J'en ai marre, j'ai envie de pleurer tellement j'ai l'impression de courir sans avancer...Quant aux mecs, ils me sortent tous le discours du "c'est pas toi, c'est moi", mais je dois bien faire un truc de travers avec eux aussi...

     

    Fais chier, je crois que je vais retourner me coucher pendant quelques jours. Ou je quitte cette ville de merde et je rentre chez mes parents. Quitte à être une looseuse, autant que ça leur coûte moins d'argent. 


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  • Aujourd'hui, j'avais un entretien dans un magazine à destination des étudiants plus ou moins connu (enfin, je crois car quand j'étais étudiante, moi, je le lisais pas). A l'autre bout de Paris. Hier soir, prévoyante, je regarde sur mappy qui m'indique une heure de trajet. Et sur RATP.fr? Ah bé aussi. Une heure, bordel!

    15h45, je quitte donc mon domicile, mon press book réactualisé sous le bras, je prends le train puis le métro puis le tramway. C'était la première fois que je le prenais, c'était l'occasion. Arrivée à mon arrêt, j'essaie de me souvenir du plan mappy. Passer par dessus le boulevard circulaire, c'est fait. Tiens, me voilà à Malakoff, je veux aller à Montrouge, moi... Enfin, d'un autre côté, Malakoff, Vanves, Montrouge et Châtillon, ils sont un peu les uns sur les autres. Bon, mappy m'a dit 1ère à droite à partir d'une rue dont il m'a pas filé le nom (mappy, c'est de la merde). 1ère à droite : rue voltaire. Non, moi, je veux aller rue Gabriel Péri. En panique, j'appelle ma soeur qui me guide et me voici enfin devant l'immeuble. Un immeuble résidentiel. Que des noms de famille sur les interphones. Bon, un poil agacée (il pleut des cordes, j'ai un peu froid), j'appelle et en fait, y a un espèce de vitrine genre cabinet médical, c'est là. Ah ouais, y a une carte de visite sur la porte...

    Bon, je rentre et me présente, on m'installe sur un canapé et on me file les magazines du groupe que je feuillette avidement, histoire de pouvoir en dire un max lors de mon entretien. Bon, j'ai quelques minutes de retard (pas beaucoup) mais le rédac chef prend bien son temps pour me recevoir. Enfin, vers 17h, je suis intronisée dans son bureau.

    "Vous êtes là parce que vous avez répondu à notre annonce?"

    Ok, il n'a aucune idée de qui je suis et ce que je veux. C'est bien la peine que je me fasse chier à envoyer une super présentation, tiens. Il me demande ce que je veux (à ton avis, du con??), je lui explique que s'il me file un CDI, je serais ravie mais un CDD ou une pige, je prends aussi. Là, il m'explique qu'il n'a rien pour moi car son journal est écrit par des étudiants "ça leur fait de l'expérience, c'est bien" et me dit en toute honnêteté "je vais pas payer pour quelque chose que j'ai gratuitement". Mais là, ils sont en train de restructurer le site Internet alors peut-être qu'ils auront des piges à me proposer mais pas sûr. Et là, je vous jure que c'est vrai : "ah, vous êtes Toulousaine? Je cherche  des étudiants toulousains pour distribuer des journaux devant les lycées, vous connaissez quelqu'un?". Heu... Ok, donc en fait, je viens de me taper une heure de trajets dont 15 mn sous la flotte pour ça?? Mais appelle Manpower, mon gars.

     

    Au bout de 15 mn "d'entretien", je suis priée de partir, je repars, un peu dégoûtée "mais n'hésitez pas à me relancer, moi, je le ferai pas" (en gros). Je sais pas pourquoi mais sur le coup, mon moral en a pris un coup. Et puis en plus, j'ai la gorge qui gratte et un peu mal aux oreilles, je suis somnolente et mes yeux semblent vouloir sortir de leurs orbites. Et puis j'ai aucune news du Ténébreux depuis lundi, je lui ai envoyé un texto hier et un aujourd'hui et aucune réponse. Je sais pas quand il rentre ni rien mais je crois qu je me suis encore emballée pour rien. La voyante avait raison sur un point déjà : ma confiance en moi et en les hommes est toute cassée. 


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  • La semaine dernière, j'ai fait un gros envoi CV : 177 CV envoyés dont 174 candidatures spontanées (ça vous la coupe, hein?). Oui, j'ai décidé qu'en ce moment, les choses allaient plutôt bien pour moi et qu'il fallait battre le fer tant qu'il était chaud. J'ai donc eu l'idée de faire un communiqué de presse sur ma personne en guise de lettre de motivation et vogue la galère. Et en plus, j'ai raison puisque sur ces 177 candidatures, nous avons :

    - un entretien mercredi 16h45 (yeah!)

    - deux "vous voulez piger pour nous? On va en discuter"

    - un "génial votre démarche, félicitations"

    - un "pas de places, désolé" (remarque, il me répond, lui au moins, je l'ai même remercié!)

    Donc voilà, ça bouge, ça frémit... La voyante aurait-elle eu raison? Bon, techniquement, les 4 jours, c'est demain, pas mercredi mais bon, la voyance n'étant pas une science exacte, si je décroche un job mercredi, j'en serai ravie! Mais gardons la tête froide. Mais là, je me sens plutôt en veine. Jeudi, j'ai déjeuné avec la recruteuse de la semaine dernière qui m'a filé quelques tuyaux intéressants pour mes prochains entretiens. Oui, moi, les recruteurs, s'ils me prennent pas, ils restent en contact avec moi, c'est quand même sacrément la classe. Donc je me sens parée.

     

    Sinon, hier soir, je me suis fait un petit plaisir un peu méchant. Mercredi dernier, suis allée boire un verre avec un mec un peu bof genre "je joue les provocateurs méga méchants". Par exemple, à un moment, il m'explique qu'il est allée à St Ouen pour les puces (mais y en a pas le mercredi) pour s'acheter un manteau en cuir. "Comme ça, je rajoute une casquette en cuir, un brassard rouge avec la svastika et je me balade dans la rue". Lui faisant remarquer que c'était illégal (à défaut d'être ridicule), il me répond "ouais, et puis la provoc, ça va 5 mn". Génial, il se dégonfle déjà. Et tout va à l'avenant, il me parle de ses cours de séduction donc, forcément, je me fous de lui parce que je trouve ça proprement ridicule, genre "toutes les femmes fonctionnent pareil". Il m'explique en gros que le truc, c'est de rentrer dans un groupe et de ne pas parler de suite à la cible pour pas se faire griller et ensuite, l'attaquer elle. Je lui fais remarquer que je trouve ça impoli d'interrompre une discussion pour s'incruster et là, je me prends un "non mais vu comme tu te tiens et comme tu te fringues, toi, t'es pas open, jamais je t'adresse la parole". Je le prends mal ou pas? Ok, il m'explique qu'avec sa technique, il arrive à choper un ou deux numéros dans la soirée. J'adore cette conception stakhanoviste de la drague. Enfin, pour un mec qui n'arrête pas de me dire qu'en tant que femme, je suis "l'ennemie", je trouve qu'il prend grand soin à nous séduire. Mal mais il tente. Non parce que leur truc de cours de séduction, on les reconnaît vite et franchement, un mec qui me drague parce qu'il a appris à le faire, je le jette de suite car je sais qu'il me draguera juste pour mettre ses cours en application.

     

    Hier soir, le revoilà sur MSN et il me fait "bon, on a fait le tour de nos personnalités", je lui fais remarquer qu'il ne me connaît pas. En gros, je lui fais remarquer que le côté "pas open" était rien de moins faux au vu du nombre de gens qui m'adressent en permanence la parole et même que je leur réponds. Bref, je lui fais remarquer que sa petite conception du monde est pourrie et qu'il s'est planté sur moi. Quand je lui dis qu'il m'arrive de discuter avec des inconnus, il me répond "je ne crois pas en l'altruisme". Qui te parle d'altruisme?? Je lui réponds que je parle aux gens juste parce qu'une connexion se crée, sans aucun rapport avec la charité. Du coup, il se barre de MSN sans demander son reste (il le fait systématiquement, dès qu'il perd la main, c'est pas pénible du tout). Bref, un gars qui gagnerait tellement à être lui-même au lieu de jouer des rôles qui lui vont pas mais franchement, je suis pas sa psy, il n'a qu'à s'assumer tout seul.

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  • Ca y est, c'est officiel, j'ai pas le poste. Le responsable du recrutement m'a appelée, il semblait très malheureux pour moi. Qu'est-ce que j'ai mal fait? Rien, strictement rien. Ma candidature était parfaite. L'autre aussi. Ca a été limite du pile ou face.

     

    Ok. Bon, je pense que je suis en train d'écouler mon capital malchance, ça ne pourra pas TOUJOURS être comme ça. Bon, ce soir, je cocoone et je fais la gueule mais je me laisse pas abattre. Surtout pas. Comme disait Marine, ça commence à frémir, ça va finir par le faire. Mon boulot, il est juste à portée de main, maintenant. Il ne faut SURTOUT pas lâcher. Parce que maintenant, je sais ce que je vaux, je sais que j'assure en entretien. Il faut pas se laisser abattre par l'échec mais en tirer les leçons. Et les leçons, là, c'est que je suis so good, en fait. Comme me dirait M. le recruteur : "je me fais aucun souci pour vous". Et aussi qu'il gardait mon CV, au cas où ça le ferait pas avec l'autre.

     

    Bon, en attendant, je vais manger mes fraises et mes kinders parce que j'ai quand même le droit à me laisser couler un peu. Un tout petit peu. Juste le temps que mon masque en gel pour le visage soit assez frais pour me le foutre sur la tronche. Juste le temps d'un épisode d'Alerte à Malibu, en espérant qu'il y a JD car il est sex. 


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