• J'avais donc promis du palpitant, du croustillant, du sensationnel, en voici en voilà. Et non, je vais pas parler de mecs parce que là, rien de neuf sous le soleil. Mais c'est pas grave.

    Revenons à ma journée d'hier. J'avais rendez-vous à 16h dans un hôtel avec un homme, genre hôtel avec plein d'étoiles où j'ai toujours l'impression de faire tache mais j'assume. Donc, j'avais rendez-vous au bar de l'hôtel mais il n'y aura pas de sexe ou de papouilles dans cette histoire. Ce mec est un bloggeur du genre hyperinfluent qui fait pas mal de podcast et veut que nous en fassions un ensemble. Pas de problème, mon gars! L'idée : on prend un journal et on le décortique de façon humoristique. Jusque là, je prenais la chose pour une expérience ludique mais je me rends compte que ça risque juste d'être énorme.

    Ce monsieur, que nous appellerons le Bloggeur (je me casse toujours pour trouver de supers pseudos), connaît plein de gens et pas juste son voisin, non, des gens des hautes sphères. Donc après qu'on ait défini le format, le titre et tout ça, il appelle quelques personnes et pas mal de gens sont intéressés par notre idée. C'est à dire que si on se démerde bien, on va se faire des sous dessus houuuuuuuuuu !

    Mais maintenant, reste le défi ultime : ma télégénie. Ben oui, si je passe pas bien à l'image, c'est mort. Et là, je sais pas. Je suis souvent photogénique mais ça dépend des jours (et des appareils aussi, c'est vrai). En gros, c'est marrant mais les jours où je me sens bien dans ma peau, je me trouve jolie en photo, les jours où ça va pas, y a pas une photo potable à récupérer. En plus, j'ai peur que mon teint blanc n'aide pas. Et puis la caméra, ça rajoute toujours un paquet de kilos. Du coup, je reprends mon régime, au passage. Oui, je sais, je dis ça toutes les semaines mais là pour de vrai ! Faut à tout prix que je me remette au sport, ça tombe bien, c'est la rentrée.

    Mais n'empêche que ça m'emmerderait grave qu'un projet qui s'annonce super excitant tombe à l'eau parce que la caméra m'aime pas! Allez tout le monde croise les doigts et souhaite que je sois photogénique. Je vais me filmer ce soir, pour voir, déjà. Hum !

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  • Bon, j'aurais pu faire un article trépidant sur ma vie (j'ai vraiment de la matière) mais pour le moment, je vais vous raconter mon rêve de vendredi nuit parce qu'il m'interpelle et que j'aime bien raconter mes rêves tant ils sont tirés par les cheveux. Et ce terme s'applique particulièrement à celui-ci.

    Le début du rêve n'est pas clair, y a une histoire d'enquête policière mais je me souviens plus trop et on s'en fout. A un moment, ma mère me demande de faire un dessin qui va expliquer un truc sur ma psychologie donc je fais un immense dessin censé représenter mon avenir sentimental. Quand j'ai fini mon dessin, ma mère me félicite d'avoir trouvé la clé et m'encourage à couper mes cheveux pour symboliser cette découverte. Donc je coupe dans la masse et à un moment, je m'arrête, lui expliquant que je finirai ça chez le coiffeur.

    On regarde mon dessin, qui est plutôt beau, y a des grands arbres, des rubans mauves, des gens qui ont l'air heureux (dont mes parents), des coeurs, un gros soleil en haut plein de rayons. Moi, je trouve que ça augure bien de la suite mais ma mère n'est pas d'accord. "Ta vie sentimentale sera un échec". J'ai beau lui faire remarquer le beau soleil, elle m'écoute pas.

    Pourtant, en me réveillant, j'y vois plutôt un beau présage. Pour moi, si ce rêve veut dire autre chose que juste le fait que je suis un peu tarée, le message est clair : ma vie sentimentale sera radieuse à condition de sacrifier quelque chose (dans le rêve, les cheveux). Je me suis tirée les cartes hier soir lors de ma soirée fille avec Future Coloc et Soleil et paf! le sacrifice est apparu de suite. Maintenant, si on considère que la chevelure est un signe de féminité, est-ce que je dois en conclure que je dois renoncer à mon état de séduction permanent? L'autre soir, en allant à mon rendez-vous avec le British, alors que j'étais persuadée que c'était dans la poche (bon, c'est bien fait pour ma gueule, aussi, petite leçon de vie), je pensais à tous les hommes auxquels je devrais renoncer et j'étais pas sûre sûre. Ca me fait souvent ça quand je suis à l'aube d'une nouvelle relation amoureuse. En effet, je suis fidèle et ça, je refuse de céder aux tentations. Donc être en couple, c'est un mec et un seul.

    Bon, c'est pas la première fois que j'ai ce doute mais en général, une fois dans les bras de celui que j'ai élu chéri, je pense plus aux autres!

    Tiens, à ce propos, PtitDop est revenu me parler ce soir mais j'ai fini par un joli vent : après de longues minutes de silence de sa part, je lui demande ce qu'il fait, "je parle à une copine". Pif, dans ma gueule !

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  • Bon, hier soir, comme je l'ai dit, j'avais rencard avec un charmant jeune homme qu'on appellera la British puisque, devinez quoi ? Il est Anglais ! Mais faut le savoir, il a pas d'accent et un prénom tout à fait français donc il l'aurait pas dit, je l'aurais pas deviné. On s'était croisés y a un mois à une soirée forum et rien. Puis récemment, je l'ai un peu titillé sur le forum, on s'est revus vendredi à une soirée et il me propose qu'on se voit en tête à tête pour boire un verre, vu qu'il bosse dans le quartier où je vis et que je bosse dans le quartier où il vit.

    Donc hier soir, me voici conquérante. Il répondait bien à mes avances donc ça me semblait une formalité. Pourtant, je le sais que les mecs peuvent aussi être joueurs et allumeurs mais bon, il me semblait qu'il était très open. Ben je me suis pris un vent. Moi, la fille à qui on ne dit jamais non. Bon, ok, là, je me la raconte mais celui-là, je l'ai pas vu venir. Tout démarrait bien, on se retrouve sous la pluie et on décide de migrer vers Odéon, on se trompe de métro (bon, moi, je suivais sans discuter), il me fait "non mais tu vois l'effet que tu me fais?". Raah. Puis les gifles symboliques se succèdent "moi, je kiffe les Espagnoles". Ouais, je fais pas du tout hispanique, même teinte en brune. Puis " en ce moment, je suis sur deux plans, une nana du net et la caissière du Monoprix". Non, la nana du net, c'est pas moi. Pif ! Paf ! On continue à discuter et à un moment, il comprend que mes avances sont sérieuses (enfin, "sérieuses", c'est pas une demande en mariage non plus) et en gros, c'est du "là, non mais après, faut voir".

    Alors au fil de la conversation, je comprends bien que, si, je lui plais mais non, on concluera pas. Mais ce serait super cool qu'on aille au resto la semaine prochaine. Alors de là, plusieurs hypothèses :
    - c'est juste un allumeur comme le Parisien (qui m'a parlé hier soir, d'ailleurs, que c'est drôle) mais il n'est en fait pas attiré par moi mais très joueur. Et là, c'est un enfoiré fini.
    - il se sent plus engagé dans ses autres histoires et je suis priée de faire la queue comme tout le monde.
    - il veut me faire courir selon la loi du "je te fuis, tu me suis" qui ne marche jamais avec moi. Si tu me fuis, je te laisse partir.
    - je l'impressionne. Ca, il me l'a dit, paraît que j'ai un charisme fou. Ah ?
    - il s'y attendait pas et a du mal à gérer.

    Bref, c'est pas clair du tout. Future Coloc et un autre pote m'ont un peu secouée les puces genre "mais laisse le venir, joue la séduction" mais bon, là, à l'heure actuelle, je le sens pas du tout. Bon faut dire que vu le temps, je suis de mauvais poil, j'ai juste envie de roupiller un bon coup. J'ai même envoyé chier Boîte à bruits au bout du 10e "faut que tu fasses..." lui faisant remarquer que je pouvais pas tout faire (hé non). Puis Ptit Dop est rentré de vacances et n'est même pas venu me parler sur MSN, qu'il aille se faire voir.

    Finalement, je crois que le célibat (sans séduction), c'est le plus simple à vivre.

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  • Ouais, je vais râler, je préviens. En fait, il se passe beaucoup de choses dans ma vie mais je préfère ne pas en parler tant que les choses ne sont pas faites, histoire de pas me porter la poisse. Quand on me connaît, on imagine l'effort que ça représente de fermer mon clapet. Mais je suis dans une période bizarre où tant de choses m'arrivent que je réalise pas trop. Enfin, à suivre, au fur et à mesure.

    En attendant, je râle un peu, histoire de vous occuper. Donc, au boulot, on est dans un espèce d'open space, dans la même pièce, on a : meeticboy, joggman, un autre dans un coin (y avait le Comique là aussi mais il est parti, donc), les 4 techniciens dont le cycliste dans un autre coin, Boîte à bruits et moi dans un autre. Les autres sont un peu plus loin mais passent souvent dans nos parages, ne serait-ce que pour sortir fumer. C'est cool, y a du mouvement et je peux mater le Cycliste à loisir. D'ailleurs, il s'est coupé les cheveux, ça le change pas mal mais il est toujours choupinou.

    Ce matin, j'étais zen, j'étais bien. Les travaux dans la rue sont finis donc j'émerge en douceur avec la radio (et le téléphone), plus avec les marteaux piqueurs qui me rendent folle. Sauf que ce matin, Boite à bruits était en forme. J'arrive, il était en train d'écouter ce groupe que je déteste tant, là, et il chantait par dessus. Non mais au secours, pas dès le matin, quoi. Donc en urgences, je vais sur Youtube et je me gave d'électro. L'electro, c'est bien, ça fait du bruit.

    Sinon, comme je le craignais, l'absence du Comique est notable, c'est pus calme ici. Je dirais même morose. Bon, les pluies diluviennes n'aident pas mais quand même, c'était mieux avant, comme dirait le Guignol de Cabrel. Enfin, il y a beaucoup de boulot donc moins de temps pour se marrer mais quand même...

    Sinon, ce soir, rendez-vous galant, je vous raconterai !

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  • Bon, c'est pas cool de pas écrire pendant plusieurs jours alors que j'avais un Erotomane à mes trousses mais rasssurez-vous, l'Erotomane ne m'a rien fait, je vais bien. Bon, faudrait que je fasse un bilan de mes vacances mais c'est un peu obsolète maintenant. Disons que ça m'a fait le plus grand bien, j'ai mesuré le chemin parcouru depuis le début de l'année et waouh ! C'est marrant comme on avance plus en 6 mois qu'en deux ans, parfois. J'aime bien celle que je suis devenue, elle n'est pas parfaite mais quand elle se croise dans une glace, elle sourit. C'est dans ses moments-là que je me rends compte à quel point ma vie ne ressemblait à rien à une époque et que  je n'étais pas une belle personne. Pas au sens physique mais plus au sens psychique. Forcément que je foirais mes relations sentimentales, je m'aimais pas. Chômeuse ou stagiaire, limite alcoolique, je passais mes soirées avec mes "amis" à boire pour éviter de trop remarquer que je m'ennuyais comme un rat mort. Que je me sentais stupide à force de fréquenter des gens qui n'ont rien à raconter d'autres que leur vie sexuelle. La géopolitique, pas leur truc. La culture, non plus. Le cinéma ? C'est la salle noire où on peut se tripoter dans les rangs du fond, c'est ça ?

    Forcément, en 6 mois, j'ai rencontré de nouvelles personnes avec qui on peut parler de sexe, of course, mais pas que. Avec mes coupines, on parle de notre avenir, on a des ambitions, des livres qu'on a lus, des films qu'on a vus. On rigole, on est sérieuses, ça dépend des jours. Avec elles, je suis redevenue la Camille saine et équilibrée, merci les filles. Du coup, tout s'est replacé et j'ai fini par trouver un taf. Ben, oui, tout s'enchaîne, il suffit de choisir le bon sens de rotation : vers le haut, tout va mieux, vers le bas, tout va moins bien. Cette nouvelle moi ou plutôt la renaissance de cet ancien moi me plaît. Bien dans mes chaussures, même celles qui m'écorchent atrocement les pieds.

    Sinon, parlons un peu de mon boulot. La rentrée s'est bien passée, Boîte à bruits m'énerve moins, c'est bien. Hier, deux collègues sont partis, le comique et le timide et ça m'a fait un petit pincement au coeur parce que je les aimais vraiment bien. Je crains un peu le départ du Comique parce qu'il foutait vraiment une bonne ambiance. Hier, c'est marrant, j'allais partir du taf donc je vais leur dire au revoir, ils étaient dans le bureau de ma boss. A un moment, je me retrouve face au Comique et on se sent un peu émus par la scène, on se regarde quelques secondes sans rien dire puis on se fait la bise, il me dit qu'il reviendra nous voir. J'en doute un peu mais comment le lui reprocher ? On vit chacun nos vies, c'est le jeu. Il m'a fait plein de compliments sur mon travail et m'a dit de continuer comme je le fais. Ca fait toujours plaisir. La vie est faite de chemins qui se croisent puis se séparent, c'est comme ça. A force de rencontrer des gens et de les perdre de vue, je sais que c'est la vie et qu'on n'y peut rien. Je n'ai pas de nouvelles de Libellule depuis 6 mois, au moins, une ancienne collègue. Je lui ai proposé d'aller boire un verre, un soir, je n'ai pas eu de réponses, je ne sais pas si je dois insister ou pas. Peut-être que nos chemins sont définitivement séparés. Peut-être qu'ils se recroiseront. Je n'ai pas trop de news de Saba et Sofia non plus, je dois les rappeler.

    Voilà un article qui part vraiment dans tous les sens. Et encore, je ne vous ai pas parlé du charmant garçon d'hier soir mais ça, je vais attendre un peu de voir dans quel sens ça va pour vous en parler !

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